Niki è-é

Pourtant pas fille de diététicienne, elle fait attention à ce qu'elle mange, et ça se voit. Mince de nature, avec de jolies petites fesses bien rebondies. Elle n'a pas la plus belle poitrine de New York, et elle le sait, alors le push-up est de rigueur. Ses cheveux sont surement son accessoire favori. Attachés en queue de cheval serrée lorsqu'elle passe devant le bureau du directeur, mais laissés lâches la plupart du temps. Lors de "grands évènements", sa teinture rousse est sa meilleure amie ! Si un matin, vous la croisez arborant une coloration cerise, vous pouvez être sûr qu'elle est sortie dans un bar huppé la veille !




D'un caractère changeant et indéfini, Niki a cependant un trait de caractère qui ne la quitte jamais : désordonnée à son point le plus extrême. Parfois, elle oublie même où elle a garé sa voiture quelques heures auparavant. A bien la connaître, on pourrait penser qu'elle a mal choisi son métier. Alors qu'être professeur demande un peu de sérieux, elle préférerait se faire une bonne chicha et insulter les passants plutôt que de préparer ses cours du lendemain. Fumeuse occasionnelle, elle s'est fixé la limite d'un paquet/semaine. Un engagement qu'elle n'arrive pas à tenir, comme beaucoup de promesses qu'elle ne tient pas non plus. Une sorte de Bad Teacher pour ceux qui connaissent ! Elle reste jeune dans sa tête, et tient à le paraître pour ses élèves. Finies les vieilles pies è-é




Jusqu'ici, le seul métier qu'elle ait exercé est celui de professeur. A cause des vacances. Il y a cinq ans, elle enseignait dans une autre école. Une privée. Une bien encadrée. Son pire cauchemar. Entre le premier rang qui avait la langue râpeuse à force de lui cirer les bottes et ses collègues coincés, elle n'a tenu qu'un an. Avant de partir dans un autre établissement, son inverse. Les deux meilleures années de sa vie. Tous les Vendredis soirs, elle sortait avec ses élèves, en boite, dans les bars, au restaurant, et même au bowling une fois (<= elle a perdu d'ailleurs). Alors que les étudiants la voyait sous son meilleur jour, les autres professeurs la trouvait légèrement douteuse. D'ailleurs, sur sa lettre de licenciement, le directeur avait bien précisé "Malheureusement, vos relations avec vos élèves sont trop ambiguës pour ...". Oui, am-bi-gües. Juste le mot le plus compliqué à écrire de tout l'univers intergalactique. Peut-être les relations plus rapprochées avec certains avaient-elles déplut ? Bref, il fallait changer d'endroit, une fois de plus. "L'école des arts ? Drôle de nom. Ok, je tente."