Besoin d'aide?

Andrew Mills était assis dans son bureau. Son bureau qui était aussi en fait, l'infirmerie. Il avait prit soins de fermer les rideaux, se plongeant dans une obscurité éclairé par les néons lumineux de l'école. Il avait toujours, dans son tiroir, quelque chose pour passer du bon temps durant des temps morts. Et aujourd'hui, ça en était justement un. Il était récemment devenu infirmier de l'école des Arts. Cette grande école au coeur de New-York. C'était une façade comme une autre. Et puis, qui soupçonnerait un jeune infirmier de faire son trafic de drogue ici? Bien sûr, il avait étudier pour être infirmier. Il était malgré tout, très qualifier. En fait, avant la mort de celle avec qui il avait désirer terminé ses jours, il avait en tête de devenir médecin. Maintenant, le tout était parti en fumée. Une fenêtre de son bureau était ouverte. C'était l'hiver, un vent froid y pénétra, mais il avait mit le chauffage au maximum pour combler ce manque de chaleur. Le tout passerait inaperçu. Du moins, il l'espérait. La porte de son bureau était fermé. Une bonne aération. Il ouvrit alors ce tiroir et y saisit le joint qu'il avait roulé plus tôt. Il n'était pas un grand consommateur, mais il lui arrivait parfois d'avoir besoin de relaxer un peu. Il se cala au fond de sa chaise, alluma la chose et en prit trois bonnes inspirations. Il laissa sa tête tomber contre le dossier de sa chaise avant de fermer les yeux un moment. Des pas se fit alors entendre dans le corridor.
-Bordel...
Il marmonna quelques jurons. C'était toujours dans ce genre de moment qu'il n'arrivait pas à avoir la paix. Il éteignit ce qui dégageait encore de la fumée, le rangea dans le tiroir avant de fermer celui-ci pour faire des mouvements de bras destiné à pousser l'odeur vers la fenêtre ouverte. Lorsque la porte s'ouvrit, il venait tout juste de refermer la fenêtre. Il se retourna alors vers une jeune femme et la regard un moment.
-Oui? Que puis-je faire pour toi?
Sa voix était encore un peu rauque et il se racla la gorge et toussa un peu afin que cela passe.

Après l'accident avec ma cheville qui m'avait valut une grosse frayeur, à moi ainsi qu'à mon entourage, j'avais gagner quelques semaines interminables chez moi, et à l'hôpital, et comme apparemment ce n'étais pas assez je devais venir à l'infirmerie une fois toute les deux semaines à l'infirmerie, histoire de vérifier si tout était en place, et qu'une micro blessure ne ré-apparaissait pas sur l'ancienne, ainsi que ma consommation de "cigarettes" ( quand sa en était xp) qui avait gêner quelques peu l'opération, et avait surtout fait flipper le médecin au niveau de la guérison, car je devais arrêter la danse. Ce qui pour moi avait été tout simplement presque irréalisable, mais encore une fois grâce à mon entourage, je mettais relever encore plus forte et vigilant qu'au passer, car je passais le double de temps à présent à m'échauffer, ce que surveillais avec un certain regard maternel de ma prof de danse. Elle était encore plus sur mon dos que ma mère, ce qui bien qu'agréable, était à la longue, énervant, même très énervant. Et aujourd'hui n'échappa pas à la règle. Alors que j'arrivais à mon premier cour de danse de la matinée, elle m'appela alors que j'étais entrain de m'échauffer avec les autres élèves, et tout sa pour me demander de quitter son cour, pour aller à ma visite médicale. Je repartis donc exaspéra dans les vestiaires pour me re-changer. J'enfila alors mon jean slip, mon haut légèrement décolleté, et mes bottines à talon. Je me dirigea ensuite vers cette satané infirmerie, trainant des pieds, prenant le plus de temps possible, pour arriver à la visite. Une fois devant la porte, j'entendis derrière la porte, des pas précipités, des tiroirs s'ouvrir et se refermer accompagnés de juron, ce qui me surprenais de l'habituelle VIEILLE infirmière, que j'avais la chance de voir à chaque fois. Mais à présent les choses allaient être belle et bien plus différentes, et peut être venir à l'infirmerie deviendrait un plaisir et non une corvée ?!

Un jeune homme ouvrit la porte, avec une certaine odeur... Odeur... Je la connaissais mais avais bien du mal à la reconnaître, enfin je me re-concentra sur ce garçon qui me dit avant de se racler la gorge, d'une manière un peu étrange:

-Oui? Que puis-je faire pour toi?

Je répondis ouvrant et fermant les yeux rapidement, assez surprise de ne pas trouver l'infirmière habituelle, et trouvant un peu bizarre que j'ai besoin de dire pourquoi j'étais là, sachant que c'étais un rendez-vous:

- je suis Kathlin Cohen... Pour la visite médicale. Ou est l'ancienne infirmière?!

La demoiselle qui entra dans l'infirmerie sembla quelque peu déstabilisé. Le jeune homme se dit que l'odeur en était sans doute la cause et se maudit de ne pas avoir fait plus attention. Il suffisait d'une remarque de la demoiselle et s'en en était fini pour lui. Qu'elle aille raconter ça à un élève, qu'un professeur qui passait par-là entende le tout et Andy se retrouvait alors dans la merde. Bien sûr, il pourrait faire passer cela sur le dos d'un médicament qu'il avait donné à un autre élève avant l'entré de celle-ci, mais cette odeur était particulière et souvent connu de la plupart des étudiants. Il soupira donc, écoutant la demoiselle. Elle se présenta comme étant Kathlin Cohen. Supposément qu'elle avait un rendez-vous. Elle lui demanda par la suite, un peu à la hâte, où se trouvait l'ancienne infirmière. Andrew alla se rasseoir sur sa chaise et gesticula d'une façon plutôt lente:
-Bonjour Kathlin. Alors pour commencer, tu vas t'asseoir et relaxer un peu.
Il s'appuya de nouveau la tête contre le dossier de la chaise avant de rire un peu. Enfin, il reporta son regard sur la demoiselle en question.
-Ne me dis pas que cette vieille casse pied te manque! Elle est simplement occupé pour le moment, veuillez laisser votre nom, elle vous rappellera dès que possible! Merci! Bip!
Il rit encore un peu. Un rire un peu étouffé. Sans ouvrir la bouche. Son regard fixait le bureau avec abstinence. Au bout d'un moment de silence, il releva la tête vers la demoiselle. Il était cuit. Elle avait sans doute le trouver complètement givré. Et il serait mit à la porte pour consommation de substance illicite... S'ils savaient...
-Alors, je t'explique. Je suis assez récent comme travailleur ici. Donc, je n'ai pas encore les dossiers. Ni des rendez-vous, ni de ce qui peut aller mal chez toi. Donc ma jolie, tu vas devoir m'expliquer ce qui ne va pas.
À ce moment, il cibla un crayon sur le bureau, le prit et l'examina avec une ferme attention. Lorsqu'il le lâcha, il planta son regard un faible instant dans les yeux ce cette Kathlin et marmonna:
-Au fait, moi c'est Andrew. Mais appelle moi Andy. Je suis celui qui te soignera désormais, et toi, tu es mon nouveau dossier!
Puis enfin, il laissa la demoiselle parler, tentant de rester le plus normal possible. Ce qu'il avait fumé n'était pas de cette "shit" qu'on pouvait trouver sur tous les coins de rue. Non, c'était de la bonne. Cultivé de ses propres mains.

Dès que je prononça les premiers mots de ma réponse que je trouvais assez bizarre, je pouvais lire dans ses yeux, du stress de la peur, comme si le premier passant, viendrait le tuer ou achever sa carrière en un seul claquement de doigt, ce qui en soit était une pensée complètement abrutis, bien que légèrement marrante si on était pas concerner par ce fameux renvoi. En reparlant de ses yeux, il n'y avait pas seulement les sentiments qu'ils faisaient passer étaient bizarre, leurs allures, l'étaient, non pas comme si il en avait un plus gros que l'autres ou quoi que se soit de ce genre, mais plutôt du sens ou ses pupilles étaient étrangement bien dilater. Et là ce fut le choc, je compris alors rapidement que cette odeur était celle de la drogue, et qu'elle ne s'était pas fumer toute seule... Non, c'était lui qui l'avait fumé, ce qui expliquait les bruits de tiroirs ainsi que la fenêtre fermée. Je crois que c'est la première que je sais que un employé de l'école fait ce genre de chose, et en principe une personne doté d'un minimum d'intelligence, ne fumerait pas de shit dans l'école, encore moins, pendant son travail, ni à l'intérieur.
Enfin bref, l'employé model partit s'assoir sur sa chose exécutant des mouvements lents, assez bizarre qui ne faisait que confirmer mes pensées, et il me dit:

-Bonjour Kathlin. Alors pour commencer, tu vas t'asseoir et relaxer un peu.

Je me demandais alors si il était complètement défoncer ou si son état naturel y était pour beaucoup, malgré mon regard étrange que je lui lançais, je m'assis sur le lit où se déroulait habituellement l'auscultation, et respira assez fort attendant ses nouvelles paroles:

-Ne me dis pas que cette vieille casse pied te manque! Elle est simplement occupé pour le moment, veuillez laisser votre nom, elle vous rappellera dès que possible! Merci! Bip!

Malgré la bêtise de ses propos, et de son air, je ne pus m'abstenir de pouffer de rire, tellement sa blague était idiote, mais efficace. Mais les voiles allaient être enlevés, mettant fin à mes questions:

-Alors, je t'explique. Je suis assez récent comme travailleur ici. Donc, je n'ai pas encore les dossiers. Ni des rendez-vous, ni de ce qui peut aller mal chez toi. Donc ma jolie, tu vas devoir m'expliquer ce qui ne va pas.

Il saisit un crayon et le fixa sans relâche avant de me lancer de nouveau:

-Au fait, moi c'est Andrew. Mais appelle moi Andy. Je suis celui qui te soignera désormais, et toi, tu es mon nouveau dossier!

Je souris et commença:

- Cette vieille Pitsburry, non merci, presque toutes les semaines, je suis obliger de me déshabiller devant elle. Sinon je dois venir ici toutes les 3 semaines, pour visite médical normale, et suivis toxicologique, on peut dire, avec examen de ma cheville droite, suite à une fracture pendant une repet malheureuse de danse

Je lui accorda un large sourire en guise de suite à ma réponse, et continua de l'examiner du regard, passant à la loupe chaque détail de son corps.

Sa blague sur la vieille infirmière la fit éclater de rire, et Andrew, quelque peu défoncé, sourit cette fois en dévoilant ses dents. Elle lui dit qu'elle devait se déshabiller devant elle toute les semaines. À ce moment, le jeune homme ne put contenir son sourire plus longtemps et ses yeux se posa sur la demoiselle. Il était à l'habitude quelqu'un de respectueux envers tout être humain. Et il n'osait pas se rapprocher des femmes suite à la mort de celle qu'il aimait, mais étant complètement "stone" pour le moment, il ne fit rien de plus que la dévisager. Elle venait aussi toutes les trois semaines pour une visite normale et avait un suivit pour sa cheville et sa toxicomanie. Andrew planta alors son regard dans le sien, en s'avançant rapidement sur sa chaise pour pouvoir accoter ses coudes contre le bureau et lier ses mains. Il plissa un peu les yeux et dit d'un ton quelque peu perdu et trop sérieux:
-Toxicologie... Ça... Ça c'est intéressant... Très intéressant.
Il inspira profondément et se recula quelque peu en passa une main sur son visage, puis dans ses cheveux.
-Enfin.. Bon...
Il laissa une fois de plus, un rire étouffé se faire entendre, puis se leva de sa chaise pour marcher d'une façon non stable, vers un point inconnu de la pièce. Il s'approcha d'un cadre où figurait la photo de la vieille infirmière et ne put s'empêcher de lâcher un faible:
-Oh! Qu'elle est moche!
Enfin, il se retourna vers Kathlin. C'était sa première cliente à vie et il avait fallu qu'il gâche tout avec cette histoire de drogue. C'était si rare en plus qu'il en consommait! Il avait fallu que ça tombe pile à ce moment. Il soupira un peu et détailla la demoiselle, comme s'il attendait qu'elle dise quelque chose. À ce moment, il détecta une pointe d'amusement dans le regard de la demoiselle. Comme il elle avait comprit ce qui se passait réellement. Il ne pensa qu'une fois de plus aux problèmes qu'il aurait s'il se ferait prendre à cause d'une simple étudiante et d'un manque de responsabilité de sa part.
-Et aujourd'hui, ton rendez-vous, c'est pour quoi exactement?
Il regarda l'horloge... Encore deux heures à passer dans cet état... À vrai dire, seulement cinq minutes s'étaient écoulés depuis l'arrivé de la blessée.

Je m'aperçus à moins que c'était un rêve que lorsque je ris, il sourit, dans sourire béa, et un peu bêta, se qui était sur c'était qu'il était défoncé, on ne pouvait difficilement faire plus défoncé, et pourtant j'en avais vus des gens dans des états similaires. Mais défoncé était un bien grand mot, car il n'avait pas perdus le nord, et une fois les mots me déshabiller, il me regarda m'examinant et me dévisageant de son regard. Et ce ne fut pas les seules mots qui déclenchèrent de telles réactions chez lui, lorsque je lui parla de l'examen et surtout de la partie drogue, définitivement la sienne, il se rapprocha du bureau et posa ses coudes contre. Il plissa alors un peu les yeux et dit d'un ton perdu et sérieux:

-Toxicologie... Ça... Ça c'est intéressant... Très intéressant.

Je me demandais bien ce qu'il trouvait de si intéressant dans le fait que je me drogue, mais il est vrai sue lorsqu'on est défonce, un rien nous semble être une montagne, et finalement les dégâts se sont souvent ce qu'on a fait soi même lorsqu'on était défonce. Mais il coupa court sa réflexion et la mienne aussi en ajoutant:

-Enfin.. Bon...

Il rigola sans aucune raison, provocant chez moi, l'incompréhension totale, et espérant au plus profond de mon être que lorsque je me droguais, je n'étais pas comme sa, sinon c'était une bonne chose pour se persuader a arrêtée. Puis se levant tout gigotant, et tout tremblant avançant sans but, feignant de tomber à chaque seconde passer hors de sa chaise, il tomba nez à nez avec une photo de notre charmante infirmière et ne pus alors pas s'empêcher de s'écrier:

-Oh! Qu'elle est moche!

Je pouffa de rire une nouvelle, mais en même temps comment voulez-vous ne pas rire devant sa. Mais mon rire s'effaça peu a peu surtout lorsque je le vis s'approcher vers moi, me demandant par la même occasion:

-Et aujourd'hui, ton rendez-vous, c'est pour quoi exactement?

Je répondis presque immédiatement:

- une visite médical normal, un examen toxicologique, et examen de ma cheville droite

Le rire de Kathlin résonna dans l'infirmerie face à la remarque d'Andy sur la vieille qui travaillait ici. Mais c'était un sujet facile. Comment ne pas rire d'elle? Enfin, elle répondit qu'elle était ici aujourd'hui, pour une visite normale, un examen toxicologique et pour sa cheville. Il hésita un moment, chancelant un peu. Son esprit divagua un instant. Il avala un surplus de salive plusieurs fois. Ce n'était sûrement pas lui qui allait lui dire de lâcher la drogue. En fait, il voulait justement plus de client encore. Il faut dire qu'il en avait déjà plusieurs. L'école était pleine de ressource.La bouche entre ouverte, son regard volait ici et là. Enfin, il se reprit et un peu et concentra son attention du mieux qu'il le put sur la demoiselle. Comme il consommait rarement, il n'avait pas encore prit l'habitude de "planer". À chaque moi, il se prenait un mal de coeur et un mal de tête atroce. C'était comme si son cerveau baignait dans l'acide. Il savait ce qu'on disait. On finissait par s'y habituer. Mais il ne voulait pas s'y habituer. Ce mal était entre autre, l'une des raisons qui le dissuadait d'en prendre plus. Mais aussi qu'à chaque fois, il sentait qu'il manquait de concentration pendant un certain moment.
-Mmh... Tu sais quoi? On va laisser tomber tout ça pour aujourd'hui tu veux bien? Parlons un peu.
Il retourna s'asseoir sur sa chaise et s'y laissa s'échouer lourdement. Il reprit le crayon qu'il examina une fois de plus.
-Alors... Tu consommes quoi exactement?
Il leva son regard vers elle et sourit, sur le bord de rire une fois de plus. La situation était vraiment... Pathétique?

Je ne lâchais pas Andrew, se nouvel infirmier, des yeux, son état, me faisait autant rire, qu'il m'exaspérait, et pour cause, si j'avais su que je passerais la plupart de ma matinée, à voir un homme, même mignon, être défoncé, j'aurais insister plus pour rester à mon cour de danse, ou je ne serais pas du tout venue de la matinée, ce qui m'aurais permis au passage de dormir un peu plus, même si je ne me sentais pas particulièrement fatiguée. Et apparemment, je n'étais pas la seule, à bien dormir ce soir, dans l'état où il était, il clair qu'il aurait une sacrée migraine durant le reste de la journée, et sa difficultés, à avaler ne faisant que confirmer mon diagnostics, comme quoi il n'avait pas besoin de beaucoup de chose, pour exercé le métier d'infirmier. Après un long silence, durant lesquels il faisait des vas et viens, qui me laissais penser qu'il n'en consommait pas beaucoup, il se décida finalement à reporter son attention sur moi, et me lança:

-Mmh... Tu sais quoi? On va laisser tomber tout ça pour aujourd'hui tu veux bien? Parlons un peu.

Il retourna s'asseoir sur sa chaise et s'y laissa tomber, comme si il n'avait plus de force. Il reprit le crayon qu'il examina une fois de plus avec grande attention:

-Alors... Tu consommes quoi exactement?

Il leva son yeux vers moi et sourit, sur le bord de rire une fois de plus. Je le regarda commençant à comprendre que ce n'était qu'une simple perte de temps, et que je pouvais peut être essayer de retourner en cour, pour assister au moitié du cour. Je commença donc d'abord à lui répondre l'air exaspérée:

- Euh.... un peu de tout....

Puis je commença à me lever, en disant:

- Je devrais peut être partir

Je resta debout, et planter devant lui, en attendant une réponse qui déterminerait si oui ou non, je quitterais l'infirmerie.

Pendant tout le temps où le jeune homme semblait s'égarer dans ses pensées, la demoiselle elle, semblait comprendre de mieux en mieux la situation... Elle répondit à sa question en disant qu'elle prenait un peu de tout. Le jeune homme allait lui dire que sa toxico-machin n'était pas utile si elle consommait pur. Que si elle achetait son herbe ou autre substance illicite à des inconnus, qu'il pouvait y avoir n'importe quoi là-dedans. Entre autre, il y avait souvent la substance qu'on retrouve dans les néons qui éclairaient l'école. Parfois même, il y avait de la vrai merde dedans. Des excréments. Carrément. La plupart des producteurs voulaient vendre pour le profit. Andrew préférait faire du pur. Il vendait plus cher, mais au moins, il y avait moins de risque de se détruire l'organisme. Et les clients préféraient largement ce qu'il faisait. C'était bien meilleur. C'était presque raffiné comme substance! Puis elle se leva, demandant si elle devait quitter. Pour elle, ce serait sans doute mieux, puisque c'était une totale perte de temps d'être ici avec ce défoncé. Mais si elle allait raconter quoi que ce soit à quelqu'un il était fait. Et puis sa professeure se demanderait sans doute pourquoi elle a quitté si tôt. Et là, les questions le trahiraient. L'institutrice viendrait à la rencontre d'Andrew et il serait obligé de tout raconter. Et elle savait. Il en était persuadé. Alors, un peu désespéré, il se leva brusquement de sa chaise, reprenant pied en quelques secondes et lança à la hâte:
-Non! Ne pars pas! Je t'en pris...
Son ton était assez suppliant. Lorsqu'il était "stone", il avait la fâcheuse habitude d'être trop expressif.
-Tu ne peux pas.... Tu...
Il se laissa tomber de nouveau sur sa chaise, le regard se perdant un peu au alentours. Il releva les yeux vers elle.
-Restes...
Si la demoiselle ne savait rien de son état, alors à ce moment, elle se doutait sans doute que quelque chose n'allait pas. Qu'est-ce qu'il pouvait être stupide! Il soupira un peu tandis qu'un sourire se glissa sur ses lèvres.
-Qu'est-ce que je peux faire pour me rattraper?
Il jetta un rapide coup d'oeil vers l'horloge...

Comme à chaque fois que je lui adressais la parole, même les quelques mots que c fut, il repartit dans un silence, pesant surement le pour ou le contre, mais en tout cas il semblait sérieusement réfléchir. Et moi aussi à mon tour, je commença à réfléchir mais pas sur mon peut être départ, mais plutôt sur ma consommation de drogue, qui était vrai que depuis que j'étais avec Zacharie, c'étais bien réguler, même diminuer. Mais le fait aussi que mon fournisseur, l'un de mes amis, était rester à Long Beach, ce qui compliquait aussi les transactions, mais il m'apportait toujours de très bon produit, et au moins je pouvais lui faire confiance car je savais que c'étais de la bonne qualité, pas de la très très bonne, mais de la bonne. Ce qui me rassurait aussi lorsque j'en prenais. Soudain, me coupant dans mes pensées, il se leva brusquement semblant avoir repris ses esprits pendant quelques secondes, pour me dire:

-Non! Ne pars pas! Je t'en pris...

Il reprit de nouveau:

-Tu ne peux pas.... Tu...

Je le regarda bizarrement pourquoi est ce qu'il réagissait comme sa, on n'aurait dit que j'allais mourir si j'allais sortir, enfin je ne m'attarda pas trop sur cela, car il reprit de nouveau:

-Restes...

Il avait l'air désespéré et je savais déjà que j'allais rester mais il rajouta:

-Qu'est-ce que je peux faire pour me rattraper?

Je souris, un sourire doux et apaisant, je me r'assis donc sur le lit, et lui dit tout doucement:

- C'est bon, je vais rester, mais moi aussi j'aimerais bien me détendre, et je sais que tu a ce qu'il me faut, et je pense que pour nous deux sa serais bien qu'on se revois, vu qu'on va se revoir une fois toutes les trois semaines, mais sans drogue cette fois-si.

Les mots du jeune homme semblaient ne pas avoir de sens. Et bientôt, ce fut les mots de Kathlin qui en fit tout autant. Comme si ses paroles rentraient par une oreille et sortaient par l'autre, son cerveau incapable de capter et de déchiffrer l'information. Incapacité de ce concentrer. Que ferait-il? Pourtant, bien des fois, il avait trouvé cela étrange. Lorsqu'il était défoncé, il pouvait parler pendant des heures avec des gens du même état que lui. Mais lorsque venait quelqu'un de "normal" pour lui parler, il avait de la difficulté à saisir les mots. Comme s'ils parlaient deux langages différents. Ça lui était arrivé en cour lorsqu'il finissait ses études d'infirmiers. En entrant en classe, le professeur avait dut se rendre compte que son état n'était pas normal. C'était la première fois qu'il se droguait. Du pote. Rien de très extravaguant. Et puis comme le professeur l'avait ciblé, il lui posa des questions dès le début du cour, devant toute la classe. Il avait répondu les bonnes réponses, certes, mais il avait parlé beaucoup trop. Il gesticulait étrangement. Il riait pour un rien. Les élèves l'avaient regardé d'une étrange façon. À sa habitude, il s’assoyait au fond de la classe et ne disait pas un mot jusqu'à la fin. Même lorsque le professeur lui posait une question, il répondait vite fait bien fait et ça en finissait là... Cette journée là, son enseignant avait eu bien du plaisir il faut croire. Il soupira un peu, reprenant le contrôle de son esprit qui divaguait depuis une bonne dizaine de minutes. Il se rappelait. Kathlin avait dit vouloir se détendre. Et qu'il avait ce qu'il lui fallait. Au début, il n'en était pas certain. Peut-être parlait-elle d'un médicament? Enfin, il se souvint aussi qu'elle avait continué qu'il fallait qu'ils se revoient une autre fois. Sans drogue. Sans drogue.... Elle avait comprit tout depuis le début alors... Pourquoi en avait-il cru le contraire? Elle était une bonne consommatrice! On ne trompe pas ces gens là. Il soupira un instant et regarda obstinément le tiroir. Une heure environ était passé et un mal de tête atroce s'emparait déjà de lui. C'était sans doute incorrecte. De lui en donner, puisqu'elle tentait de le contrôler. C'était sans doute immoral, venant d'un infirmier. Finalement, au bout d'un moment, il ouvrit son tiroir et en saisit le joint qu'il avait fumé plus tôt avant de le tendre à Kathlin. Elle voulait se détendre? C'était un moyen efficace. Il sorti aussi de ses poches un briquet qu'il lança à la demoiselle. Lorsque ses mains furent débarrassées, il ouvrit de nouveau la fenêtre et s'assura que personne n'allait venir troubler ce moment cette fois.
-Hey!
Puis avant que la demoiselle puisse allumer, il saisit son poignet qui tenait le briquet et la regarda dans les yeux, d'une distance assez proche. D'un ton qui se voulait menaçant, mais qu'au final était simplement sérieux, il dit:
-Si j'apprends que tu as raconté ça à qui que ce soit, je te fais la peau. Je me fou que tu sois une étudiante. J'en ai rien à foutre que tu ais des problèmes avec ça par la suite. Ça doit rester entre nous. C'est notre petit secret. C'est clair?
Il ne la lâcha pas avant qu'elle approuve, puis alla se rasseoir sur son siège, en attendant la suite.

Et voilà c'était repartis pour un tour un autre long silence remplis de réflexion, celui-ci comparer aux autres apparus tout de suite après mes mots, alors que d'habitude, il semblait juste vide de vie, puis après quelques secondes voir minutes, il semblait réfléchir, mais là, il semblait réfléchir, ce qui en soit faisait assez rire, je n'avais jamais vraiment eu de conversation avec quelqu'un de défoncé, ou en tout cas pas dan se sens là, d'habitude c'était plutôt l'inverse, moi défoncée et l'autre sobre, et clean. Enfin, cette conversation était en tout point étrange, le lieu, son état, mais aussi la discussion, qui on pouvais bien le dire ce déroulais en section et non au tac au tac, on va dire. Les espaces entres les réponses, ressemblait un peu à des flash-back, qui normalement apparaissait lorsqu'on était drogué, à croire qu'il était tellement raide, qu'il en devenait contagieux, assez étrange comme pensée, et je n'étais pas au bouts de mes surprises. Je quittai peu a peu mes pensées lorsque j le vis fixé, le tiroir, puis finalement se décider à l'ouvrir, et à me le tendre. Je le pris alors dans mes mains, et m'aperçus qu'il avait déjà été fumé, et compris rapidement qui l'avait fumé. Enfin je fermis les yeux, et passa sous mon nez, sentant l'odeur de l'herbe,.. C'était de la bonne, même de la très bonne. Je r'ouvris les yeux, et attrapa de justesse son briquet, en me lançant:

-Hey!

Puis avant que j puisse me retourner pour prendre mon propre briquet qui se trouvais dans mon sac, il me saisit le poignet qui tenait le briquet et me regarda dans les yeux, d'une distance assez proche. D'un ton menaçant, il dit:

Si j'apprends que tu as raconté ça à qui que ce soit, je te fais la peau. Je me fou que tu sois une étudiante. J'en ai rien à foutre que tu ais des problèmes avec ça par la suite. Ça doit rester entre nous. C'est notre petit secret. C'est clair?

Je le regardais presque avec un sourire mesquin, arranchan mon poignet de sa main avec un geste brusque, il pensait me connaitre, ou me juger, et ba il se trompait:

- qu'est ce que j'en est à faire de ce que tu fais! J'ai pas l'air aussi sage que j'en ai l'air! Et puis... Tiens ton briquet

Je lui lança sur le bureau, et sortit mon paquet de cigarette, pour prendre mon briquet. J'appuya alors sur le bouton, et me mis près de la fenêtre allumant le join, et tirant déjà quelques petites inspirations pour bien l'allumer. Je regarda ensuite Andrew, attendant déjà le grand silence, qui j'espère n'allait plus être là.

Le sourire un peu mesquin de la demoiselle passa sans que Andrew ne le remarque réellement. Comme si la réalité était fausse sous ses yeux. Elle n'existait pas vraiment. Voilà, il planait réellement. Comme un rêve. Elle avait retiré son poignet brusquement de la main ferme du jeune homme et il n'en fit rien. Enfin, elle lui répondit qu'elle en avait rien à faire et puis qu'elle semblait plus sage qu'elle ne l'était. Andrew se mit à tourner sur sa chaise. C'était un siège en cuir avec un dossier rembourré et des petites roues au bout des pattes. Elle lança son briquet sur son bureau et le jeune homme le prit et le remit dans ses poches. Il laissa la demoiselle allumer le joint sur le bord de la fenêtre. Lui, au bout d'un moment, poussa sa chaise dans un coin de la pièce et alla s'asseoir au sol, dos au mur, sans savoir pourquoi. Les jambes allongées, les mains croisés, il fixait la porte.
-Alors? T'en penses quoi?
Il tourna les yeux vers Kathlin et se souvint l'avoir vue sentir le joint avant de l'allumer. Son herbe était réputée pour être de l'excellente marchandise. Une cliente de plus serait tout juste plus d'argent dans les poches... Et plus de travail. Il fallait vraiment qu'il pense à avoir une équipe. Il ne pourrait pas tout gérer.

[Désolé, pas plus d'inspi xd]

Mes gestes pas plus que mes mots semblaient avoir d'impact sur lui, ou parce qu’il était raide, ou parce qu’il s'en fichait réellement, mais peu à peu moi aussi je commençais à rien n'en faire, les premiers effets commençaient à arriver tout doucement, mais surement, mais ce qui était sure c'était que je n'allais pas finir comme lui, du moins pas autant. Mais ce qui était sur c'était que ce n'était pas de l'herbe, qui s'achetait au prix le plus bas, sa devait être la meilleur que j'avais jamais fumée, et j'en avais fumée... sa c'était sur. Enfin je regarda Andrew qui se mit à tourner sur sa chaise, tout en rigolant, je le regarda d'abord bizarrement, puis je commença à rire assez fort, et sans réel raison Au bout d'un moment, il poussa sa chaise dans un coin de la pièce et alla s'asseoir au sol, dos au mur. Les jambes allongées, les mains croisés, il fixait la porte avec un regard un peu bête:

-Alors? T'en penses quoi?

Je rigola légèrement, et m'approcha de lui, avant de m'allonger sur le lit, les pieds vers le mur, et la tête en bas, continuant d'inspiré sur le join, je lui lança dans un regard, destiné aux garçons:

- toi moyen, le joi... parfait

Les rires des deux jeunes adultes remplissèrent la pièce assez rapidement. Puis lorsqu'il fut assez au sol, et elle sur le lit dans une position assez farfelue, elle répondit à sa question. La demoiselle continua d'en prendre des inspirations. Elle lui dit qu'elle le trouvait moyen, mais la drogue, parfait. Andrew éclata de rire. Son intention n'était pas de plaire à cette demoiselle. Loin de là. En fait, il ne voulait aucunement se relancer dans une quelconque histoire d'amour. Même l'affaire d'une nuit. Il n'en voulait pas. Son rire dura au moins cinq minutes. Enfin, il s'arrêta et regarda Kathlin. Il s'étira pour lui prendre le joint des mains. Il en prit une "poff" de plus. Les effets avaient commencé à se dissiper et il ne voulait plus sentir ce mal de tête. Il relâcha la fumée vers les airs et en prit un autre inspiration et regarda son joint. Sa voix était sec et rauque, n'ayant pas recracher ce qui lui abîmait l'âme et les poumons.
-Tu sais... Je pourrais t'en fournir.
Il expira finalement la fumée et ferma les yeux tandis que sa tête alla se frapper contre le mur. Habituellement, il aurait senti une douleur. Cependant, il ne senti qu'un faible coup. Il porta tout de même sa main à sa tête et éclata de rire. De nouveau il se reprit.
-C'est moi qui la produit. Tu n'as qu'à demandé. Qu'à payer, et tu en auras pour ton argent.
Il repassa le joint à la demoiselle et sourit un peu. Elle n'avait qu'à demander. Rien de plus. Et elle pourrait en avoir à volonté. Il laissa finalement ses pensées divaguer un peu. La tête toujours contre le mur. Au bout d'un silence, ou peut-être que la demoiselle avait parlé. Il ne l'avait simplement pas entendu. Le jeune homme ajouta:
-As-tu déjà fais autre chose que de consommer? Vendre par exemple? Ou produire?
Il y avait des consommateurs de tous les styles. Pour sa part, Andy était du genre qu'il faisait tout lui même. Production et vente. La consommation ne passait pas en premier plan. Il fallait rester concentré et clean la plupart du temps pour faire ce travail d'une bonne façon.

Ma réponse l'amusa, et nos deux rires,remplis l'infirmerie, qu était habituellement calme, avec une ambiance morne, sans vie, et fallait dire aussi que la présence de la vieille infirmière n'arrangeait pas les choses, et rien que son physique dissuadais les sécheurs de venir ici. Moi je m’arrêta de rire quelques secondes après, alors que lui continua pendant au moins 5 bonnes minutes, il était raide, de chez raide, et valait meix espérés pour nous deux, mais surtout pour lui car il était plus âgé et travaillait ici, son rôle était de soigner ma santé, et pas de fumé en ma compagnie, ce qui me rappela beaucoup le temps où j'habitais à Long Beach, et qu'on faisait de très grosse soirée. Enfin je revena sur New York lorsque Andrew, me pris le join des mains, et avec un voix rauque me dit:

-Tu sais... Je pourrais t'en fournir.

Un fraqua vint rompre le silence, et je ne pus me retenir de rire alors que la proposition, de Andrew retentissait dans ma tête, puis il reprit de plus belle cherchant à me convaincre:

-C'est moi qui la produit. Tu n'as qu'à demandé. Qu'à payer, et tu en auras pour ton argent. As-tu déjà fais autre chose que de consommer? Vendre par exemple? Ou produire?

Il me repassa le join, et en tirant une grande taff, je commença à jouer avec la fumée, en faisant des ronds, réfléchissant doucement à sa proposition. J'avais déjà le mien, et en qui je faisais confiance puisqu'il était l'un de mes amis, je lui répondis donc:

- J'ai déjà mon fournisseur, et je les choisis par confiance, et non j'ai toujours que consommé, ce qui n'est pas trop ton cas. Bizarre pour un producteur.

La demoiselle éclata de rire à sa proposition et Andrew ne sut pas trop pourquoi. La demoiselle reprit son sérieux au bout d'un court moment et s'amusa avec la fumée avant de répondre. Elle avait déjà un fournisseur? Tant pis. Et elle n'avait que consommé. Andrew avait de la misère à comprendre comment on pouvait que consommer. Mais bon. Ce n'était pas tout le monde qui était fait pour les danger de la production et de la vente. Pour ce qui était de sa remarque à son égard, il la laissa passer comme dans du beurre. Il réfléchit un peu. Un court instant. Elle avait un fournisseur. Et elle les choisissait par confiance. Il dit alors, la tête toujours appuyé contre le mur, les yeux fermés:
-Et bien tu n'as qu'à apprendre à me faire confiance. Et puis si jamais il venait qu'à ne plus pouvoir te fournir, tu sais vers qui te tourner! Vers le meilleur producteur de la région!
Il ria encore un peu avant de reprendre son calme. La cloche sonna. Les cours étaient terminés. Il regarda l'heure. Les deux heures étaient passées. Rapidement il faut le dire. Il sourit un peu et posa son regard sur la demoiselle.
-Ton cours est fini. Plus rien ne te retient mademoiselle Cohen. Pour ton examen quotidien, on peut le laisser tomber je crois. Je crois qu'on peut simplement se concentrer sur ce que tu as. Dès que tu vas pas, on prendra les mesures qui sont nécessaire. Mais tout ce travail n'est pas nécessaire. Oh et pour ta cheville, il va falloir que tu reviennes un autre jour. Je crois pas que j'ai l'état nécessaire pour juger de ce qu'il te faut.
Il ria encore un peu avant de reprendre.
-Pour ce qui est de notre rencontre en dehors de cette école, on s'en reparle bientôt. Je ne crois pas pouvoir retenir quoi que ce soit pour le moment.
Il lui sourit un peu et se leva pour s'asseoir sur sa chaise.
-Tu peux garder ce qu'il reste du joint... Pour réfléchir plus en détail mon offre.

Lorsque je lança le petit pic à Andrew, il ne me regarda pas de travers, ni quoi que ce soit d'autre, cela semblait être passer inaperçu comme si il s'en fichait, enfin, peu de temps après lui avoir répondus, il répondus a son tour, les longs silence interminable ayant disparus:

-Et bien tu n'as qu'à apprendre à me faire confiance. Et puis si jamais il venait qu'à ne plus pouvoir te fournir, tu sais vers qui te tourner! Vers le meilleur producteur de la région!

Je souris, amusée de la petite pub qu'il se faisait, mais malheureusement lorsque je parlais de confiance, je parlais aussi d'amitié et lorsque je lui parlais, et surtout qu'il me parlait, je me voyais surtout comme un pigeon, qui serait parmi une multitude d'autres clients. Et cela ne me plaisait pas, mais comme il disait je devais apprendre à le connaitre. Soudain la cloche sonna me faisant sursauter au passage, je compris que notre séance fumette, été termine et qu'il allait falloir reprendre les cours, ce qui ne me plaisait pas trop d'autant plus que je n'étais pas trop en état, et pour ne rien arranger, il me lança:

-Ton cours est fini. Plus rien ne te retient mademoiselle Cohen. Pour ton examen quotidien, on peut le laisser tomber je crois. Je crois qu'on peut simplement se concentrer sur ce que tu as. Dès que tu vas pas, on prendra les mesures qui sont nécessaire. Mais tout ce travail n'est pas nécessaire. Oh et pour ta cheville, il va falloir que tu reviennes un autre jour. Je crois pas que j'ai l'état nécessaire pour juger de ce qu'il te faut.

Puis il ria avant de reprendre:

-Pour ce qui est de notre rencontre en dehors de cette école, on s'en reparle bientôt. Je ne crois pas pouvoir retenir quoi que ce soit pour le moment.

Il lui sourit un peu et se leva pour s'asseoir sur sa chaise.

-Tu peux garder ce qu'il reste du joint... Pour réfléchir plus en détail mon offre.

Je me leva quittant le lit et éteignant le join pour conserver le reste. Je pris mon sac, et franchit la porte sans me retourner ni quoi que se soit. Puis je revint sur mes pas l'appelant et lui lançant le reste du join, en lui disant avant de partir en lui faisant un clin d'œil:

- Je suis venue,... A toi de me chercher un peu... Si tu reflechis t'auras de quoi me trouver.

La demoiselle se leva finalement et sembla quelque peu déçu que le tout se termine. Elle n'avait sans doute pas envie de retourner en cour dans cette état. Ça se comprenait. Elle prit son sac et quitta avec le joint. Alors qu'Andrew tentait de reprendre un peu ses esprits, peine perdue d'avance, Kathlin revint au bout d'un moment. Elle entra et lança le reste du joint. Puis elle lui fit un clin d'oeil avant de lui dire que ce serait à lui de la chercher la prochaine fois. Alors c'était ça? Partir à la façon d'une princesse dans un compte de fée? Elle quitta finalement la pièce, sous le regard un peu perdu du jeune homme. Il allait devoir réfléchir on dirait. Cependant, il n'avait pas l'état mental pour le faire en ce moment. Le reste de la journée se déroula lentement et il n'avait qu'une seule envie: Retourner chez lui et plonger dans un sommeil profond.

OUT?

Oui il est fini