Dans cette école, rien n'est impossible. Que vous désirez devenir chanteur, danseur, photographe ou autre, cette école est pour vous. Entrez dans un monde où rien n'est tabou. Assumez-vous tel que vous êtes! |
|
| PLAISIR AU PARC | |
| | Auteur | Message |
---|
Rosalie Wate ♔ Fondatrice [Contrôle]
Messages : 1640 Bonus : 1761 Date d'inscription : 19/02/2012 Age : 25 Localisation : Québec - Canada
Votre personnage Votre personnage:
| Sujet: PLAISIR AU PARC Ven 28 Juin - 20:40 | |
| « Habille-toi en lapin! » Liam A. Moore échappe un grondement et raccroche rapidement son téléphone. En lapin! Sérieusement! C'est tout ce qu'il avait à dire? Le jeune homme poussa un soupir. Un fête allait se célébrer au parc à partir d'aujourd'hui et il était nerveux comme une balle. Après avoir fait son dur deuil de Quinn, il s'était mis à sortir dans les bars et à rencontrer d'autres filles. Et ce soir, c'était le tout pour le tout... Et son meilleur pote lui suggérait de s'habiller en LAPIN!?! Sérieux! Il ne devait absolument plus se déguiser en lapin blanc pour l'Halloween. Plus jamais.
Tu ne peux pas ne pas y aller... Voilà ce que Nathan Cameron ne cesse de répéter. Depuis la fusillade, il ne cesse pas de tout remettre en question. Cette fête va l'épuiser, après sa courte convalescence, et en plus, il n'a personne pour le supporter. Il n'a pas revu Kathlin depuis leur première rencontre. De tout façon, la rumeur court qu'elle était amoureuse du tireur fou du lycée. La jeune femme qu'il a sauvé d'une balle n'a pas non plus donné signe de vie depuis l'incident... Il est seul au monde.
« Maman, tu m'achètes un hot-dog? Maman, je veux des bonbons! Maman! Maaamaaaaannnn! » Rosalie Wate a mal aux oreilles mais continue de traîner lentement Eva dans le parc de New-York. C'est la fête! Des lumières sont accrochées un peu partout dans le petit parc et certains ont déjà commencer à faire la fête. Il est presque 16h00. « Maman, il est où Papa? » Rosalie a envie de sourire. La fusillade lui a donné la peur de sa vie mais néanmoins, tout semble entrer dans l'ordre. Pour Eva, Shane est devenu son Papa et Joey n'est qu'un vieux souvenir, probablement à oublier. Ce qui est plutôt dur puisqu'elles se trouvent à présent devant ce fameux stand où Joey et elle avait partager une crème glacier lors de leur première rencontre. Les souvenirs reviennent et la rage aussi. Rosalie détourne le regard. Plusieurs personnes sont présentes, dont une qui vient vers elle.
| |
| | | Dave Jackson
Messages : 128 Bonus : 144 Date d'inscription : 27/03/2013 Age : 32 Localisation : France
Votre personnage Votre personnage:
| Sujet: Re: PLAISIR AU PARC Lun 1 Juil - 17:41 | |
| -Allez-tire pas cette tronche, ça arrive à tout le monde…-Pas à moi d’habitude. Qu’est-ce qui m’a pris de parier avec vous. Je savais qu’il y avait un truc pas net…-La dure loi du pari sportif, mon pote. T’as parié sur la mauvaise équipe, assumes-en les conséquences…-M’enfin, la chemise, le chapeau et les lunettes de soleil, c’était vraiment indispensable ? -Estimes-toi heureux qu’on t’ait laissé le droit aux rangers et à la cartouchière. -Pas faux. Bon, qu’est-ce que je dois faire déjà, qu’on en finisse ? Dave n’arrivait toujours pas à digérer sa défaite. La semaine précédente, lui et Charles, son ami batteur, avaient fait un pari en lien avec la saison de basket-ball en cours. Celui dont l’équipe gagnerait le prochain match se voyait le droit d’infliger une série de gages à l’autre parieur le temps d’une après-midi. Et comme par hasard, Dave avait perdu. Et Charles, en bon sadique, tenait sa vengeance pour toutes les séances de répétitions d’où il était ressorti épuisé d’avoir dû frapper le rythme à un tempo effréné. Pour cette après-midi, donc, Dave devait porter une magnifique chemise hawaïenne aux couleurs chatoyantes, un superbe chapeau en paille et des lunettes de soleil devant les yeux. A force de négociation, Dave avait quand même réussi à éviter le short assorti à la chemise, remplacé par un de ses pantalons de treillis avec une ceinture de balles et chaussé de rangers. Ainsi accoutré, Dave et Charles s’étaient mis en chemin vers le parc. -Alors tu vas t’installer sur ce banc, en plein milieu du parc, là où tout le monde passe à un moment quelconque. -OK…-Tu vas prendre cette guitare acoustique que j’ai apportée avec moi…-Et qui aurait bien besoin d’un coup de vernis et de quelques réparations, mais bon, passons. OK…-Et chaque fois qu’une jolie nénette passe à portée de voix, tu nous pousses une petite chanson avec ta guitare. -Tu sais bien que je chante aussi bien qu’un chat écrasé sous un 30 tonnes…-C’est le but, répondit Charles d’un air narquois. -En gros tu veux que toutes les femmes de New York me fuient, si je suis bien ? -T’avais pas déjà une touche avec une de tes collègues ? -C’est en passe de se concrétiser, mais ne brusquons pas les choses… Putain, si elle me voit dans cette tenue, je te jure que je te fais la peau…-Trouve vite un truc, y en a une canon qui approche. Je rappelle que ce qu’on joue d’habitude t’es formellement interdit jusqu’au coucher du soleil, soit… pas loin de 21h45. Comme tu le dis toi-même à tes élèves, ‘’sortez de votre zone de confort !’’ -Utiliser ma propre pédagogie contre moi, c’est vraiment déloyal. Ca se paiera un jour… dit finalement Dave en calant la guitare sur ses genoux. Il décida de chicaner un peu sur les termes de son gage. Ils ne jouaient pas de musique classique. Pas ensemble, en tout cas. IL n’allait donc pas se priver de se remémorer des morceaux qu’il avait appris à 7 ans quand il jouait encore du violon, en Allemagne. La « nénette » dont Charles parlait, Dave la vit arriver à sa hauteur et eut un choc pour deux raisons. D’une, il la croisait régulièrement à l’école et la savait stagiaire en arts plastiques (il faudrait qu’il lui soutire un ou deux renseignements à l’occasion, mais là n’était pas la question pour le moment…). Et de deux, il ignorait qu’elle avait un enfant. Une jolie petite fille. Dave réfléchit à toute vitesse pour se remémorer un air de classique qui se chante en allemand. Le Pierrot Lunaire de Schönberg ferait l’affaire, Dave étant rompu à l’emploi du système à 12 tons employé dans l’œuvre, mais surtout le chant se trouvait à mi-chemin entre le parlé et le chanté, permettant à Dave de limiter les dégâts au niveau de ses (piètres) performances vocales. En même temps qu’il croisait le regard de la stagiaire et de sa fille, et en repérant d’autres personnes de sa connaissance aux alentours, Dave se surprit à la fois à espérer et redouter de voir sa collègue professeur d’art. Il espérait la revoir et lui parler, et en même temps il voulait garder un semblant de dignité auprès d’elle. La chemise que Charles lui faisait porter était vraiment d’un goût douteux… « Tu perds rien pour attendre… Attends un peu que tu perdes un pari, tu vas voir… » pensa-t-il en se forçant à sourire comme la petite fille et sa mère passaient à proximité, alors que Charles expliquait à une personne derrière lui qu’il avait perdu un pari et s’acquittait de son gage. « Si t’as l’occasion, je prendrais bien une bière, ou n’importe quoi qui me fasse passer plus vite mes 5 heures de souffrances… » Son ami acquiesça et partit se mêler à la foule, laissant Dave seul, en chemise hawaïenne, à jouer et chanter du Schönberg sur le banc du parc. | |
| | | Kathlin Cohen
Messages : 1119 Bonus : 1157 Date d'inscription : 20/03/2012 Age : 28 Localisation : France
Votre personnage Votre personnage:
| Sujet: Re: PLAISIR AU PARC Lun 8 Juil - 13:22 | |
| Depuis la fusillade tout était sans goût, sans saveur, tout avait perdus sa couleur, j'évitais de sortir ne supportant que très peu d'être entourée et de supporter les regards qui se posaient sur moi pour x ou y raisons. C'est pourquoi je mettais motivée à aller à cette fête au parc, mais je ne savais trop quoi y faire, malgré que les personnes à qui je parlais toujours et qui étaient restés en contact avec moi. Enfin cela faisait maintenant quelques longues minutes que je me préparais et plus je passais de temps à me regarder dans le miroir et plus je me trouvais laide, je m'assis alors sur mon lit restant sans bouger durant plusieurs autres longues minutes. Je m'allongea me recroquevillant sur moi même saisissant mon portable qui se trouvait juste à coté, puis ouvrant le répertoire que je parcourus rapidement je m'arrêta subitement sur le téléphone d'Andrew, puis tout en appelant le numéro de son appartement, je le colla à mon oreilles en fermant les yeux comme si il allait répondre, puis au bout de quelques sonneries je raccrocha, me leva et finis de me préparer. Je pris ma voiture, en regrettant que ni de ma mère, ni de ma soeur est put venir, mais bon je me dirigea vers le parc, le stress montant peu à peu je ne sais pour quelle raison. Une fois garer je sortis de la voiture tout en me rappelant du frère d'Andrew, il était le seul à comprendre ce que je ressentais, et bizarrement je souhaitais qu'il soit là, cela rendrait la corvée moins difficile, et permettrait peut être enfin de m'amuser ce qui ne m'était pas arriver depuis longtemps. | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: PLAISIR AU PARC | |
| |
| | | | PLAISIR AU PARC | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|