La suite ....

PLOC PLOC PLOC

Les gouttes d'eau d'un robinet mal fermé me réveillère, mon réveil n'avait pas besoin de sonner aujourd'hui car je ne commençais qu'à 15h, et avec cour de chant, ce qui m'aida à me lever de bonne humeur, me leva à peine de mon lit, que je chantonnais déjà un petit air de Call me maybe que j'écoutais beaucoup en ce moment, et qui me rendait aussi de bonne heure, malgré le temps neigeux qu'on avait aujourd'hui. Je parti direction la salle de bain pour prendre une douche et me préparer. Je m'habilla d'un simple jean slim noir avec un pull fluide et un peu large ainsi qu'une veste pour éviter la neige et le froid qui soufflait à l'extérieur. Avant de partir en direction de l'école pour une petite séance de danse, je me maquilla d'un assez épais coup de crayon ainsi que de liner.

Je sortis de mon appartement cachée sous mon parapluie, marchant rapidement en direction de ma voiture, faisant claquer mes talons contre le bitume du trottoir. Une fois à l'abri dans ma mini, je mis le cap sur l'école en évitant les bouchons étant partis sur les coups de 10h. Lorsque j'entra dans l'école, les couloirs étaient désert, la cloche avait surement déjà sonner. J'en profita donc pour me glisser rapidement dans le gymnase. Dans les vestiaires il n'y avait pas non plus de monde ce qui était préférable pour se changer, j'enfila un petit collant fin gris avec une petite jupe noir, qui était typique de lance classique (mais se n'est pas un tutu), j'enfila un léger juste au corps gris. Je me fis rapidement un chignon laissant quelques mèches de cheveux hors de ce chignon qui devait être parfait lors des balais et des cour de danse classique, mais je n'étais comme les autres. Je ressemblait plus à une danseuse classique sexy, que la danseuse classique frigide et prude qu'on avait l'habitude de voir, j'étais beaucoup moins sage.

Après avoir enfiler mes chaussons, je me dirigea vers le centre du gymnase, me penchant vers le bas et toucha le sol plusieurs fois, je fis quelques pointes, ainsi qu'un pas de la Coda, qui est très complexe, et qui demande une grande souplesse et une grande technicité. Je fixa un point et commença à tourner, à tourner faisant voler ma jupe, mais restant concentrée sur ce point.

C'était environ une semaine après leur première rencontre. Andrew s'était levé ce matin, plus fatigué que jamais. Une fois de plus, il pensa qu'il devrait se trouver des employés. Il ne pourrait pas fournir tout son temps ainsi encore longtemps. Ce matin, il avait en tête de retrouver Kathlin. Il savait, avec les dossiers de l'école, que ce matin, elle n'avait aucun cour. Il se rendit donc à l'école dans sa voiture et entra dans celle-ci. Les corridors étaient vides. La plupart des élèves avaient des cours que dans l'après-midi aujourd'hui. C'était une journée comme les autres. Simplement, un peu plus vide. Il savait que Kathlin pratiquait la danse. Alors sans réfléchir, sans savoir si elle était dans l'école ce matin, il se dirigea vers les gymnases. Deux de ceux-ci étaient plein. Les autres, étaient vide. Sauf un, où une jeune danseuse au corps mince tournait comme une toupie en son centre. Andrew sourit en reconnaissant cette demoiselle. Il entra silencieusement dans le gymnase et la regarda danser un moment, sur le bord de la porte, avant de se prononcer. Les mains dans les poches, un jeans foncé et un haut à manche longue de couleur blanc habillait le jeune homme. Il s'habillait très souvent de façon fade. C'était une façon comme une autre de ne pas attirer l'attention. Enfin, il lâcha fortement:
-Tu ne devrais pas faire des figures aussi complexe. Sinon tu seras obligé de me rendre visite plus souvent à l'infirmerie.
Il sourit un peu lorsque la demoiselle remarqua finalement sa présence et il s'avança vers l'endroit où elle était. Une fois près d'elle, il sorti de sa poche, un petit contenant qu'il tendit devant lui.
-Ça va t'aider. Pour ta cheville.
Il y avait quelques cachets à l'intérieur. C'était efficace, pour tout genre de foulure, brisure ou blessure autre.

Je ne pensais plus à rien, n'y à personne seul mon corps était dans ma tête, chaque muscle, chaque mouvement, était dirigé et voulus, et pour ne pas risquer une autre blessure la concentration était intense, ce qui expliquait la grosse fatigue que je ressentais après mes entrainements, et pourquoi je me débrouillais pour trouver après des heures où je pouvais me reposer. Et oui la vie d'une danseuse était pas facile, mais ce n'était qu'une histoire d'organisation, mais aussi de personne, si on était bien entouré, tous nous souriaient, mais si au contraire, on était mal accompagné, tous s'écroulaient. Et sa on l'apprend à nos dépends.
Encore occupé à tournoyer au centre du gymnase telle une ballerine professionnel, une voix vint interrompre ma figure, la coupant net:

-Tu ne devrais pas faire des figures aussi complexe. Sinon tu seras obligé de me rendre visite plus souvent à l'infirmerie.

Je compris alors même avant que je me retourne vers lui, qu'il s'agissait d'Andrew et qu'apparemment, mes derniers mots de notre rencontre n'était pas tomber dans l'oreille d'un sourd. Et rien qu'en pensant à lui, tout le temps passer avec lui, me revint, le join, les rires, ses propositions. Mais je ne savais pas encore si je pouvais les considérer en tant que bon ou mauvais souvenirs. L'avenir nous le dira...
Il sourir et s'approcha de moi, en me tendant un petit sachet au contenu douteux, je le saisis en le regardant dans les yeux, et en écoutant la suite:

-Ça va t'aider. Pour ta cheville.

Je continua de le regarder un peu perplexe, comment avait il fait pour savoir où j'étais et cette question me trottait trop dans la tête pour que je ne puisse lui demander:

- T'es sur que c'est pas en prenant ce que tu ma donner, que je viendrais à l'infirmerie. Et aufaite comment tu ma trouver?

Je lui souris, attrapant ma serviette qui trainait, pour m'éponger un peu.

La demoiselle sembla perplexe un instant, puis douteuse. Comme si ce qui lui présentait, était de l'extasie ou je ne sais quelle drogue encore qui était en format "pilule". Enfin, elle lui demanda si ce n'était pas plutôt en prenant ce qu'il lui donnait qu'elle retournerait à l'infirmerie. À ce moment, il hésita. Voulait-elle faire allusion au joint de la dernière fois? Ou des médicaments qu'il lui donnait à ce moment même? Et elle lui demanda aussi rapidement, comment il l'avait trouvé. Il sourit un peu et déclara:
-Fais moi confiance, tout ce que je peux te donner ne peux que t'aider.
La drogue qu'il lui avait fait prendre il y a environ une semaine avait agit comme relaxant. Rien de plus. Et puis ces pilules étaient vraiment pour guérir sa cheville. Puis au bout d'un moment, il déclara:
-Je t'ai trouvé, parce que je sais que tu es une danseuse, que tu n'avais pas de cour avant 15h et que l'un des lieux préférés des danseuses est là où elle peuvent danser. Donc les gymnases.
Il laissa son regard regarder le gymnase un instant avant de lui demander gentiment:
-Et comme tu n'as pas de cour avant 15h, j'ai pensé qu'on pourrait peut-être sortir un peu? Changer d'air.. Oh et j'oubliais, sans drogue cette fois.
Il sourit un peu et étouffa un mince rire. La situation de la dernière fois l'avait fait paniqué. Ce matin, il aurait bien voulu dormir. Pour une fois qu'il le pouvait. La vieille casse-pied était venu travaillé ce matin, donc il aurait eu un bon cinq heures au moins pour dormir. Par la suite, il aurait été s'occuper de ses plans et finir la journée très tôt, pour encore une fois, rattraper le sommeil de perdu. Mais les plans de la journée avait été décidé autrement il faut croire.

Andrew semblait en meilleur forme que la première fois qu'on c'était vu sa c'était sur, et je doutais fort que se soit le fait qu'il utilise du maquillage ou quoi que se soit d'autre, ce qui me rassura d'avantage sur son comportement, mais aussi sur le contenu de ce fameux sachet, que je tenais encore serrer dans ma main. Il ressemblait comme deux gouttes au sachet contenant de la drogue, ce qui me rendit encore un peu plus perplexe, enfin il calma, mes habitudes un peu parano, en disant:

-Fais moi confiance, tout ce que je peux te donner ne peux que t'aider.

Je lui souris, un sourire amicale et attendrissant, après tout il était bien infirmier donc, il savait ce qu'il devait faire et ne pas faire. Malgré m'avoir rassurée concernant le sachet, je n'en savais toujours pas plus quant à ses méthodes d'espionnages, mais ma lanterne fut bientôt éclairée car il me dit:

-Je t'ai trouvé, parce que je sais que tu es une danseuse, que tu n'avais pas de cour avant 15h et que l'un des lieux préférés des danseuses est là où elle peuvent danser. Donc les gymnases.

Il était vrai que maintenant vu comme sa, ma question semblait un peu bête, mais bon, sa n'avait pas d'importance et sa faisait toujours un peu de conversation, malgré que je me sentais un peu bête, mais ne me laissant le temps de dire autre chose, il continua:

-Et comme tu n'as pas de cour avant 15h, j'ai pensé qu'on pourrait peut-être sortir un peu? Changer d'air.. Oh et j'oubliais, sans drogue cette fois.

Je souris, amusée de ses mots, "sans drogue cette fois", il semblait beaucoup plus agréable à présent, que lorsqu'il avait un join dans ses mains, et faisant mine de reflechir, je lui di:

- huumm pourquoi pas. Je vais me changer, car je peut pas y aller comme sa et j'arrive

Je le regarda une dernière fois, et marcha en direction des vestiaires, dans lequel je me changea, me re-coiffant, re-maquillant. Une fois prête, je sortis des vestiaires, après avoir ranger son petit cadeau.

Kathlin sembla peu à peu rassuré par les dire d'Andrew. Elle accepta son offre de sortir mais dit qu'elle devait passer au vestiaire avant. Le jeune homme hocha simplement la tête et sorti du gymnase pour l'attendre à l'extérieur. Leur rencontre allait sans doute être plus agréable que la première fois. Cette fois, Andy avait toute sa tête au moins. Au bout d'un moment, elle sorti des vestiaires. Andrew, accoté aux cases, se redressa et lui sourit gentiment.
-Alors? Tu veux aller où? C'est pas les choix qui manquent.
Il y avait tout New-York au complet. Des marchés, au restaurant, ou encore au terrasse, ou les musées, les centres touristiques. Il y avait plein de point intéressant. Et puis, il y avait son appartement. C'était une idée comme une autre, mais il fut légèrement mal alaise de l'amener dans sa propre demeure. Là où ses plantations prenaient vie. Il descendit les marches, accompagné de Kathlin et se dirigea vers les portes. Ils pourraient aussi rester à l'école, mais il n'y voyait pas l'intérêt.
-Alors?

[Déso, je commence à être à court d'idée xD Et puis je suis fatigué, ça aide pas-- ]

Peu de temps avant que je quitte les vestiaires, enfin prête a rejoindre Andrew, je me rappela du geste qu'il avait eu envers moi, lorsqu'il comprit que moi même j'avais compris ce qu'il se passait, il me saisit le poignet, me menaçant, sa c'était sur que ce n'était pas la dernière fois, mais cette image était définitivement, un mauvais souvenir, bien que pas si dramatique que sa. Avant de passer la porte du gymnase cette fois-si, je pris une grande respiration, et passa la porte. Je fus accueillis par un Andrew qui me sourit, ce qui je semblait pas être le cas souvent, puis il me demanda:

-Alors? Tu veux aller où? C'est pas les choix qui manquent.

Même si New York regorgeait d'endroits plus beaux les uns que les autres, je ne savais pas où aller, chaque endroit avait des souvenirs, que j'avais partager soit avec quelqu'un soit seul, ce qui rendais le choix encore plus difficile, je me tourna vers lui et allait lui répondre, mais il me lança avant:

-Alors?

Nous descendions les marches côte à côte conservant une distance que je n'avais jamais vraiment eu avec quelqu'un, ce qui m'intriguait légèrement, mais pour ne pas le faire attendre d'avantage, je lui dis:

- Je sais pas trop, pourquoi pas au parc, à l'heure qu'il est il n'y a surement personne...

Le jeune homme marchait aux côtés de Kathlin. Peu à peu, se dirigeant vers les portes de sortie. La demoiselle répondit alors au parc. C'était une bonne idée. Ça serait sans doute tranquille. Ils sortirent alors de l'école. Le parc n'était pas très loin alors le jeune homme décida de lui-même d'y aller à pied. Au bout de cinq minutes, ils y étaient arrivé. Le parc était silencieux, blanc et vide. Une fine neige tombait à l'extérieur et les arbres, conifères et feuillus, ornaient le tout. C'était une belle vue. Quelques sentiers s'enfonçaient dans les forêts, des bancs de parc posés ici et là. Leurs pas dans la neige, laissaient des traces plus ou moins profondes, dépendant de l'endroit où il marchait. Le temps était doux. Un mince manteau suffisait à les tenir au chaud. Il n'y avait qu'une brise. Toute fine qui venait pousser la neige un peu plus dans une direction que dans l'autre. Le jeune homme chercha un sujet de conversation. De préférence, il éviterait celui de la drogue. Il avait sans doute pas fait très bonne impression avec ça. Quoi que la demoiselle aussi en consommait, mais lui, lorsqu'il en prenait, il devenait un peu incontrôlable. Il soupira un il. Que savait-il d'elle? Elle était une étudiante en danse, ayant beaucoup de problème de santé apparent. Il décida donc de laisser un silence, laissant la demoiselle décider du sujet à emprunté. Il y avait tant de chose dont il ne pouvait parler. Ni son passé, ni son présent. Il faut dire qu'il n'avait pas eu la vie bien facile depuis quelques temps. Quant à son enfance, il n'avait rien à redire. Simplement. Et puis à vrai dire, ces banalités d'usage l'ennuyait un peu. C'était toujours redire et redire les mêmes choses. Il préférait apprendre à connaître les gens de façon plus naturelle. À force de les côtoyer, puis peu à peu, il découvrait des nouvelles choses sur cette personne.

Andrew semblait satisfait de mon choix, e on se dirigea tous les deux vers le parc. Heureusement le parc se trouvait à quelques minutes de l'école, facilitant le trajet et évitant de se demander qu'elle voiture prendre, et surtout calculer le temps du trajet, pour éviter les bouchons quasi-permanant, et sa je ne le supportais toujours pas. Le mauvais temps de New York, c'était aussi quelque chose de quasi-permanant, mais heureusement aujourd'hui la neige avait cesser de tomber, laissant sur le sol une fine poudre blanche, que l'on aurait put confondre avec de la drogue. Une petite bride douce soufflait, mais elle soufflait si doucement qu'un petit manteau suffisait. Nous continuons à marcher, sans un bruit. Je trouvais se silence assez gênant ayant tout le temps l'habitude de parler est cette fois-si n'allait pas échapper a la règle.
Et lorsqu'on passa devant le lac, deux souvenirs refirent surface, le premier étant le jour de mon anniversaire, avec Zacharie, un petit bain dans le lac, et de très chaud échange ;). Le second étant une séance photo pour GUESS, je pus alors m'empêcher de faire partager se souvenir avec Andrew, que j'attrapa par la manche, pointant du doigt l'endroit précis, en lui disant un large sourire afficher jusqu'au bout des lèvres:

- Regarde Andrew, je me souviens de cet endroit là, j'avais fait une séance photo ici

Alors qu'ils marchèrent ensemble, Andrew se laissa perdre dans ses pensées. En passant devant un lac à moitié gelé, il se dit qu'il devait y avoir bien des couples qui passaient par ici. Il ne se doutait pas que cette été même, un couple y avait eu des aventures d'un soir, qui finalement, s'était mal terminé. Et que l'une de ses personnes avaient eu un enfant. Il ne se doutait pas non plus que celle avec qui il marchait, avait elle-même eu des aventures. Il se passait bien des choses avec les gens dans l'école. Et le parc à quelques pas de celle-ci, il était facile de s'y rendre. Puis finalement, il senti quelque chose s'accrocher à sa manche. Il fut sorti de ses pensées, retournant à la réalité. Kathlin lui montra un endroit et déclara qu'elle y avait fait un séance photo. Il sourit un peu étonné et dit:
-Tu fais aussi de la photo?!
Elle faisait déjà de la danse, c'était beaucoup de temps. Et dire que lui n'était qu'un infirmier. Oui, il était qualifié pour ce travail, mais il ne le faisait pas vraiment puisque c'était une façade, une protection, rien de plus. À ce moment, il se demanda s'il aurait un jour une vie normale. Avec une épouse aimante, des enfants, un vrai boulot... De toute façon, pour le moment, il ne voulait pas de petite copine. C'était trop tôt.Il avait encore de la difficulté à faire un trait sur celle qui était morte un an environ auparavant. Avant son déménagement à New-York. La vie était pleine de surprise, et la plupart d'entre elle n'était pas très... Bonne...

Le parc avait une toute autre allure à présent, les feuilles étaient tombées, et la neige recouvraient chaque branche, chaque arbre, ainsi que chaque banc et recouvrait même le lac qui avait gelé. J'aimais bien me promenée dans ce parc, il était assez grand et offrait un très beau paysage, on pouvait faire le plein de nature, ce qui contrastait pas mal, avec le brouahaha, des véhicules, et des bouchons. Je regarda la réaction de Andrew, qui semblait un peu perplexe et me demanda:

-Tu fais aussi de la photo?!

Je souris amusée de sa question, et ne pus m'empecher de lui répondre:

- Eh oui, surtout pour les grandes marques, j'étudie aussi le chant, et la danse, mais sa tu le savais déjà.

En y réfléchissant un peu, je ne savais rien de lui à part qu'il était infirmier ou producteur de drogue, ce qui en soit n'était pas mal, mais je voulais dire de lui, il ne semblait amusé, ni contente de rien, comme si la vie, l'avait quitter. J'hésita alors un moment, à lui poser des questions sur lui, puis prenant mon courage à demain, je lui demanda:

- Et toi raconte moi, un peu ta vie, et tout le reste.

Kathlin semblait se perdre dans la beauté du paysage. Oui, Andrew devait approuvé. C'était beau. Mais Tout avait perdu sa réelle beauté de toute façon. Elle sembla amusée lorsqu'il lui posa la question. La demoiselle répondit. Elle faisait photographie, chant et danse? Andrew se demanda si elle avait un travail en plus en dehors de ça pour payer ses études.. Et ce qu'elle consommait, ou si c'était ses parents qui payaient, comme beaucoup d'étudiant dans l'école. L'école des Arts étaient une école assez riche. La plupart des étudiants venaient d'une famille aisée et n'avait aucune difficulté à financer. Pourtant, le revenu que le travail qu'il avait à l'école lui donnait, n'était rien comparé à son vrai travail. Une vie normal n'était pas pour lui. Pour le moment du moins. Alors qu'il se perdait à nouveau dans ses pensées, son amie lui posa une autre question. Elle lui demanda de raconter sa vie. Ce qu'elle ne savait pas. Il hésita un moment, quelque peu bouche-bée, réfléchissant à une réponse normale. Il se voyait mal lui dire: "Ça ne te regarde pas". Ou alors: "Tu sais déjà tout ce que tu as besoin de savoir". Et il se voyait mal aussi détourner la question. Il pourrait lui dire qu'il n'avait pas envie mais cela attiserait sa curiosité et il n'en serait pas débarrassé de si tôt. Il sentait ses yeux un peu plus humide qu'au début. Que très peu. Kathlin ne l'avait sans doute pas remarqué. Alors, il se reprit. Comme quoi que sous ce masque d'homme sérieux et sombre, il y avait un grand sentimental.
-Je n'ai pas grand chose à dire en fait. Ma vie avant d'arriver ici n'est plus très importante. Elle est banale même. Je suis déménagé ici il y a un ou deux ans, je ne sais plus vraiment, et puis je me suis lancé dans le commerce que tu connais aujourd'hui. C'est tout.
Il mentait évidement. Mais pouvait-il cela à une presque inconnue? Ça ne faisait pas si longtemps après tout qu'ils se connaissaient. Et il n'aimait pas en parler. Il soupira, un peu le moral à plat et regarda Kathlin un instant.
-Et toi?
Il sourit légèrement. À peine.Un sourire faussé par la tristesse qui le rongeait de l'intérieur. Pourrait-il un jour, retrouver une femme aussi parfaite? Aussi belle, aussi douce...

Ma question semblait avoir beaucoup d'impact sur lui, il semblait à la fois dévasté, triste, perplexe. J'étais au fond de moi, que son cerveau, fonctionnait comme il n'avait jamais fonctionné, faisant le tri de sa vie, et cherchant une formule pour ne pas trop en dire, ni pour éveiller mes soupesons, mais je n'étais pas bête et ayant eu moi même des moments très difficiles, je savais donc se que c'était de se sentir seul et perdus, ne pouvant se fier à personne. J'avais jusqu'à mon arrivée à l'école, fait les mauvais choix, celui de sortir avec Ryan, ce lui d'être aller à cette fête, et d'avoir laisser mon verre sans surveillance. Mais je mettais relever, plus grandis que jamais, et la vie et l'avenir ne faisait que briller pour moi à présent. Durant tout ses souvenirs qui faisaient surface, je continuais à marcher à coté d'Andrew, mais sans être là, mon regard était vide et mon sourire s'était effacer. Mais Andrew me tira de cette torpeur, en me répondant:

-Je n'ai pas grand chose à dire en fait. Ma vie avant d'arriver ici n'est plus très importante. Elle est banale même. Je suis déménagé ici il y a un ou deux ans, je ne sais plus vraiment, et puis je me suis lancé dans le commerce que tu connais aujourd'hui. C'est tout.

Et reprit presque instantanément, accompagné d'un regard de chien battus:

-Et toi?

Je le regarda et décida dans laisser un peu plus transparaître que lui, rien que pour lui montrer que j'était quelqu'un de confiance, même si l'on se connaissait à peine:

- Quand j'étais plus jeune, surtout avant d'arriver ici, j'ai fait les mauvais choix, et j'ai payer chère pour ces erreurs. mon regard était triste et encore perdu dans le vide et je sais que toi aussi tu a eu une vie difficile, sa se voit, et il n'y a pas besoin d'être psy pour le voir

La demoiselle parlait sans être là. Comme si elle voyait une image au delà de la réalité. Elle n'était pas toute là. C'était certain et Andrew la laissa là où elle était. Puis lorsqu'il lui retourna la question, elle se retourna vers lui. Son sourire avait disparu. À sa réponse, il vit bien qu'elle tenta de le mettre en confiance. De lui faire comprendre qu'il pouvait lui dire. Elle lui dit avoir fait les mauvais choix. Et elle lui dit avoir payer très cher pour ces erreurs. Malheureusement, Andrew lui, n'avait rien à voir là-dedans. Cela n'avait pas été la conséquence de ses actes. Il avait pourtant tenté de se blâmer. Mettre le tout sur son dos. Mais au bout du compte, ça ne changeait rien. Les longues thérapies chez le psychologue. Il s'en souvenait parfaitement. Il avait fallu bien longtemps avant qu'il se remette un peu sur ses pieds. Kathlin lui fit remarqué qu'elle voyait bien que sa vie n'avait pas été toujours facile lui non plus. Que ça se voyait bien. Sa vie avait été parfaite. Jusqu'à un certain point. Il se souvenait encore du jour où il avait rencontré Amelia. Cette demoiselle si belle. C'était un doux soir d'été. Dans un camping. Le jeune homme travaillait là durant l'été pour financer ces études une fois au mois de septembre. Ce soir là, le soleil se couchait lentement sur la plage et le reflet était magnifique. Il avait fini plus tôt qu'à l'habitude et en avait donc profit pour aller à cette plage si belle. Une eau claire et fraîche. Le sable était encore chaud et il était fin sous ses pas. Puis il l'a vit à ce moment. Elle, parfaite. Assise face au couché de soleil, écrivant quelques mots dans un calepin, puis relevant la tête vers le crépuscule. Il n'avait pas hésité une seconde. Andrew n'était pas le genre d'homme qui abordait toutes les jolies filles qu'il voyait. Mais celle-ci avait quelque chose de différent. Il alla s'asseoir auprès d'elle. Et ce fut l'amour fou dès le premier regard. Pour lui du moins. Ils s'entendaient à merveille. Et puis le lendemain, ainsi que le lendemain, et celui d'après, ils se donnèrent rendez-vous, le soir, à la plage. Cela dura tout l'été. Puis au final, il se mit à la fréquenter. Il se souvenait encore de son regard brillant de vie, de son sourire parfait, de son rire cristallin. Ses cheveux qui sentaient le printemps. Les fleurs et la brise. Il soupira pour revenir à la réalité. Il ne savait plus trop où il était rendu dans leur conversation. Mais le jeune homme repéra un banc de parc, le déneigea d'un coup de bras et s'assit dessus, invitant Kathlin à en faire autant. Il y avait toujours ce lac, devant eux. Le regard perdu dans cette eau glacé, il dit d'une voix éloigné:
-Malheureusement, je n'ai pas eu le contrôle sur les évènements. Si j'aurais eu le choix, j'aurais fais quelque chose. J'aurais agis. Mais la vie en a décidé autrement.
Il soupira de nouveau. Ces doux souvenirs, le visage d'Amelia, tout cela lui faisait parfois douter de ce qu'il faisait. Il n'aurait jamais dut se lancer dans la drogue. Il aurait dut continué ses études. Il regrettait parfois tout cela. Ainsi que des choses du passé. Ne pas lui avoir dis "Je t'aime" avant qu'elle quitte. Mais c'était des choses qu'on ne pouvait pas changer. Il était trop tard de toute façon.

A son tour, Andrew semblait ailleurs, surement ressassant des souvenirs douloureux, car après tout le monde en avaient, certains plus durs que d'autres, mais on avait tous soufferts un jour. Et ce qui faisait la différence était la façon de sortir des problèmes, certains restaient dans le deuil tout leur vie sans savoir avancer, et d'autre faisait un pas de l'avant pour avoir une vie meilleur et pouvoir s'en sortir, mais si le plus souvent s'était plus notre entourage que nous qui nous sortais de là. J'avais de la peine pour Andrew car lui semblait ne pas être sortis de ses problèmes, et je voulais l'aider mais tant qu'il ne les accepteraient pas, et qu'ils ne me les disaient pas, rien n'y personne ne pouvait l'aider. Cette fois-si c'était à lui de faire le premier pour pouvoir s'en sortir. Nous continuons à marcher pendant quelques instants, avant que Andrew s'arrêta devant un banc, et d'un seul coup de bras, enleva la neige. Je m'assis à ses cotes conservant cette distance qui semblait présente, physique mais aussi dans la façon de parler, et c'était quelque chose dont je n'avais pas l'habitude, était une fille entière et mauvais actrice je ne pouvais, et arrivait pas à cacher mes émotions. Avant que je puisse reposer le regard sur lui, il me dit:

-Malheureusement, je n'ai pas eu le contrôle sur les évènements. Si j'aurais eu le choix, j'aurais fais quelque chose. J'aurais agis. Mais la vie en a décidé autrement.

Je comprenais ce qu'il voulait dire, et je ne pus m'empêcher de lui répondre laissant un petit silence entre les deux réponses:

- Maintenant tu dois avancer, faire le deuil des événements, car passer le pas ne signifit pas oublier... On ne pourra jamais... Oublier

Je détourna mon regard, fixant le ciel, et fermant les yeux par la suite.

Un court silence s'installa de nouveau, mais rapidement, Kathlin ajouta quelque chose. Comme quoi il fallait faire son deuil, qu'on oubliait pas. Qu'on apprenait seulement à vivre avec. Cependant, Andrew, cette histoire n'était pas pareille. Il avait surmonté bien des pertes. Il avait apprit à vivre avec. Mais cette histoire là, il n'y arrivait pas. C'était difficile à expliquer. Il savait au plus profond de lui, qu'il continuerait à avancer, mais qu'au fond, il resterait ce trou. Qu'il ne pourrait surpasser ce trou. Une personne ordinaire ne pouvait comprendre. C'est pourquoi c'était inexplicable. On disait qu'on finissait toujours par passer au travers, qu'on y pensait de moins en moins. Et pourtant, lui, il savait que pour cette histoire, c'était impossible. Quoi qu'il fasse. Cette mort laisserait des traces. Il ne pourrait pas. Oui, les explications en lui se bousculaient, revenait au même. Mais c'était quelque chose qui se ressentait. Et non qui s'expliquait. C'était un sentiment affreux. Il n'avait plus besoin d'aide. Il était hors de danger. Seulement, il manquait quelque chose à ses côtés. Oui, c'était ça. Il manquait quelque chose. Et cette chose unique existait qu'en un exemplaire. Et cet exemplaire n'existait plus. On ne pouvait la remplacer, la cacher, la surmonter. Elle le suivait comme notre propre ombre. Peut-être qu'après tout, c'était parce qu'il ne voulait pas guérir. Simplement. Non. C'était plus que ça. Malheureusement. Il continuait d'avancer, oh si. Mais comme une âme dépourvue de vie. Parfois il avait l'illusion que ce vide s'estompait, mais c'était pour mieux ce reprendre. Andrew soupira et regarda un moment Kathlin. Ça ne s'expliquait pas. Alors il continuerait de cacher la vérité aux yeux des autres. Parce qu'ils ne pourraient comprendre. Ils ne l'avaient pas vécu. Ils pouvaient s'imaginer. Mais pas le vivre. Il continuerait de leur faire croire qu'il pouvait s'en sortir. Que son problème n'était que saisonnier. Il continuerait d'afficher un air normal.
-Mon deuil des évènements est fait depuis longtemps. Mais y repenser ouvre toujours de vieilles blessures.
Et le voilà qu'il prit un air normal. Comme s'il n'était atteint que de nostalgie. C'était un menteur. Mais il se protégeait ainsi.

Les proches, la seule chose qui me manquait à présent, ma mère qui m'avait pousser à suivre mes rêves et ma passion, et ma permis d'être à New York pour pouvoir étudier à l'école des arts. Qui était la plus belle chose qui me soit arriver, niveau professionnel, car niveau photo j'avais décroché plusieurs séance photo ainsi que la meilleur agence de mannequin de New York, et niveau sentimental, puisque j'avais rencontrer Zacharie, mais aussi pas mal d'amis. Peut être qu'Andrew en ferait partis, ou peut être pas, il était le seul, à en juger et son comportement serait la clé. Quittant peu à peu mes pensées pour revenir à ses cotés, il me dit:

-Mon deuil des évènements est fait depuis longtemps. Mais y repenser ouvre toujours de vieilles blessures.

Bizarrement quelque chose sonnait faux, son discours ne sonnait pas avec les sentiments qu'il avait laissé transparaître. Mais je savais que si il faisait sa c'était parcequ'il ne voulait pas aller plus loin, et c'était son choix. Et lui lança:

hum hum.., et qu'est ce qu'on fait maintenant?

[dsl pour la taille :/]

Il savait bien que Kathlin se douterait que quelque chose n'allait pas. Elle était intelligente. Il savait cela depuis le début. La demoiselle demanda alors ce qu'ils , se qu'ils allaient faire. Andrew regarda longtemps le lac avant de répondre d'un ton neutre et vide:
-Je n'en sais rien.
Que pourraient-ils faire de plus? Andrew se demanda une fois de plus, si un jour, il y aurait une femme qui changerait sa vie. Qui le ferait revenir à son vrai lui. Qu'il arrêterait tout ce qui touche la drogue. Car non, il n'en était pas très fière. Il n'avait personne dans la vie. Ses parents, ils vivaient encore dans son ancienne ville. Et puis depuis qu'ils avaient apprit son vrai travail, ils n'avaient plus tenu à le voir réellement. Quant à ses frères et soeurs, il n'en n'avait pas. Il avait toujours été enfant unique. Maintenant, il se retrouvait sans fiancée. Il avait des amis, mais c'était des amis d'affaire. Ses clients. Sinon, il tentait de se refaire une vie, oublier tout ce qui se trouvait derrière la porte qu'il avait refermé. Passer le cap. Aller de l'avant. Mais il y avait ce vide. Encore et toujours. S'il avait le pouvoir de la faire revenir. De pouvoir la serrer dans ses bras une dernière fois. Lui dire à quel point il l'aime. Lui faire comprendre ce qu'elle est pour lui. La regarder. La caresser. Entendre son souffle, son rire. La voir sourire. Pouvoir la consoler si quelque chose n'allait pas. C'était terrible. Comme elle lui manquait. Il soupira légèrement. Combien de temps avait passé? Depuis leur sortie de l'école? Sans doute pas tout un matin. Il tourna son regard vers Kathlin et sourit légèrement, tentant de faire passer ce sentiment de mal être qui s'était emparé de nouveau de lui.

Andrew quitta peu à peu, son passé et ses idées noires qui allaient avec. Cependant il ne semblait jamais heureux, ou content de quelque chose, ce que je trouvais assez étrange, il semblait toujours dans le retient, sauf quand il avait fumé un join là c'était autre chose, rien ne l'arrêtait, et il n'avait aucune limite. Je me mis à sourire rien qu'en repensant à cela. Mais écouta quand même sa réponse qui fut:

-Je n'en sais rien.

Il dit cela d'un ton neutre sans grand sentiment ou conviction. Je me demanda à mon tour où est ce qu'on pouvais bien aller à présent. Et vus la séquence émotion qui venait de se jouer quelques minutes plutôt, je me dis que un peu de sport serait une bonne solution. Je lui proposa donc:

- Un peu de sport permettrait d'oublier un peu tout sa, si in retournait au gymnase ?

J'attendis donc impatiente de connaitre sa réponse, me demandant qu'elle serait sa réponse.

Kathlin lui proposa un peu de sport. Le jeune homme hésita un moment. Il n'était pas un mordu de sport. En fait, il n'avait jamais vraiment eu de passion. Par exemple, il n'était pas un de ces musiciens talentueux, ni un de photographe passionné. Il n'avait rien de très extraordinaire. Il n'était qu'un simple dealeur. En fait, c'était ce qu'il cultivait, sa grande passion. Pour le moment du moins. En fait, c'était son boulot. Il n'était pas sûr que ce soit une passion. Il se dit qu'un jour, il trouverait bien. Chaque personne avait ses intérêts. Il fallait simplement les trouver. Bien que le sport ne le tentait pas vraiment, il répondit:
-Ouais, pourquoi pas?
Après tout, ça leur ferait quelque chose à faire. Alors le jeune homme se leva de son banc, mit ses mains dans ses poches et marcha le trajet qu'ils avaient fait un peu avant. Kathlin toujours à ses côtés, ils arrivèrent finalement à l'école. En y entrant, la chaleur leur caressa le visage. Une fois dans les escaliers, il jeta un oeil à la demoiselle.
-Au fait, tu pensais à quoi comme sport?
Andrew lui sourit légèrement en attendant une réponse.

[Déso pas plus d'inspi]

Andrew n'avait pas encore répondu que je connaissais déjà sa réponde, mais lui laissa le temps qu'il fallait pour qu'il réponde, pendant se temps, je m'aperçus que je ne savais qu'elle était la passion d'Andrew, moi c'était le chant et la danse, que je pratiquais tous les jours, avec ferveur, et sans relâche. Mais quelle était la sienne, à part la drogue bien sur, mais je n'eus le temps d'y réfléchir plus, qu'il répondit:

-Ouais, pourquoi pas?

Je souris heureuse de sa réponse, et une fois qui se leva, je fis de même marchant à ses cotés mais un peu en arrière, lorsqu'il dit:

-Au fait, tu pensais à quoi comme sport?

Je lui repondis alors presque immédiatement:

- Comme tu veut à toi de choisir cette fois-si

La demoiselle lui répondit que c'était à lui de choisir cette fois. Le jeune homme resta surpris un moment. Il n'était vraiment pas fort en sport et ne savait aucunement ce qui pourrait être amusant. Il réfléchit aux gymnases. Ce qu'il y avait dans ceux-ci. Il y avait beaucoup de choix. Cependant, il opta pour quelque chose de bien simple et de commun.
-Parfait alors!
Il sourit légèrement. Les deux jeunes adultes se dirigèrent dans le gymnase. Un fois dans celui-ci, Andrew monta le filet nécessaire à ce jeu et alla chercher un ballon blanc dans le genre de bureau qui regroupait les outils nécessaires à tout les sports. Il revint en courant un peu.
-Une petite partie de Volley Ball, ça te dit?
En moins de deux, il s'installa d'un côté du filet et lorsque la demoiselle en fit autant, il lui envoya le ballon dans un service pas si mal que ça. C'était un bon début. Le Volley Ball était l'un des sports dans lequel il se débrouillait plutôt bien. Ce n'était pas qu'il était nul en sport non. Seulement, il n'était pas un sportif. Même si son corps bien formé en disait le contraire. Il n'était pas non plus un intello. En fait, il n'appartenait à aucune des classes. Qui était-il au fond?

Ma demande semblait surprendre Andrew, je me demanda alors à mon tour, pourquoi mais venant de lui rien ne m'étonnait. Peut être hésitait il tout simplement sur quel sport, car il y en avait beaucoup, et l'école essayait de les rendre les plus accessibles possible. Enfin, il répondit:

-Parfait alors!

Il me sourit et tous les deux on se dirigeaient vers le gymnase. Une fois à l'intérieur, il s'empressa d'installer les choses nécessaire, notamment le filet et la balle. Je me changea rapidement sans aller dans les vestiaires enfilant un short et en relevant simplement mon t-shirt. Avant que je puisse lui demander quel sport était, il me dit:

-Une petite partie de Volley Ball, ça te dit?

Je me stoppa, volley ball... Le sport que Zacharie pratiquait, et je ne pus m'empêcher de penser à lui en cet instant d'autant plus ce qu'il c'était passer au gymnase. Je repondis en essayant d'afficher le sourire le plus vrai:

- bien sur

La demoiselle sembla resté figé un moment. Une lueur étrange passa dans son regard. Puis elle approuva ce choix avec un sourire qui ressemblait à une grimace par moment. D'un coup, il envoya le ballon de nouveau de l'autre côté. La partie avait bien commencé. Le sport n'était cependant pas une raison de rester silencieux. Il dit alors, avec un ton neutre mais intriguant:
-Dis moi...
Ici, il fit une sublime manchette qui renvoya le ballon de l'autre côté avant que cette boule blanche tombe au sol. Il sourit un peu, fier de son coup. Il souffla un peu puis continua:
-Pourquoi as-tu tenu à me revoir après ton rendez-vous? Je veux dire. Je ne dois pas t'avoir fait super bonne impression...
C'était vrai. Pourquoi avait-elle tenu à le revoir? Tandis que la partie reprenait son cour, il écouta la réponse de la demoiselle.

[Désolé du retard et du manque d'inspi xd]

Mes talents d'actrice n'était pas aussi bon que ceux pour la danse ou le chant, avait dire je n'en avais aucun, ce qui ne m'aidait pas du tout, pour paraître heureuse lorsque je ne l'étais, et ce fois-si ne manqua pas à la règle. Andrew sembla s'apercevoir de mon petit manège, mais continuant comme si de rien n'était, je me décontracta alors un peu intérieurement. Quelques échanges de balles ne m'aida pas à faire partir Zacharie, au contraire cela ne faisait que l'imprimer un peu plus. N'était plus tout à fait avec Andrew, sur le terrain, la balle rebondit sur le sol me surpris, me laissant que peu de temps pour pouvoir comprendre les mots de Andrew:

-Dis moi...
Pourquoi as-tu tenu à me revoir après ton rendez-vous? Je veux dire. Je ne dois pas t'avoir fait super bonne impression...

Sa question était assez étrange enfin je la trouvais, et sans être vraiment là je lui répondis:

- eeuuuhh.... J'ai toujours penser que tout le monde méritait une deuxième chance...

[ tinquiete c'est pas grave ;)]