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 En territoire nouveau - Private Scotis

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Dave Jackson

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MessageSujet: En territoire nouveau - Private Scotis   En territoire nouveau - Private Scotis Icon_minitimeMar 2 Avr - 19:05


New York. La Grosse Pomme de la côte Est des USA. La matinée était fraîche, mais qu’importe. Il n’avait que peu de chemin à parcourir. Juste le temps de se rallumer une cigarette sur le palier de sa porte, et Dave Jackson se remit en chemin pour aller donner ses premiers cours dans sa nouvelle école.

Il n’avait que 10 minutes de marche à parcourir entre son appartement, situé au 4ème étage, et l’Ecole des Arts. Sa guitare sur le dos et sa sacoche de cours en bandoulière, son casque de MP3 sur les oreilles, Dave marchait d’un bon pas. Il prenait cependant garde à ne pas se faire bousculer dans les rues. Sa guitare était comme un animal de compagnie : il s’y était attaché, il lui avait donné un nom et en prenait soin comme si elle était une personne de chair et de sang, plutôt qu’un assemblage de bois et de métal.

Il s’était habillé comme tous les jours. Pour lui, premier jour ou non, on ne renonce pas à son style vestimentaire, sauf cas de force majeure. Sa teinture de cheveux était fraîche du week-end précédent, sa veste en jean noire et son pull à la graphie de Megadeth sur fond de symbole nucléaire le protégeant du vent. C’était loin d’être les atours qu’on attendait d’un professeur de musique dans l’enseignement supérieur, mais Dave n’en avait rien à cirer. C’était son style, et il y resterait fidèle.

Il franchit la porte de l’établissement vers 8h10. Il n’avait pas cours avant encore une bonne heure et demie, mais il préférait venir en avance, pour se préparer sur place et s’échauffer un peu sur son instrument. Alors seulement remarqua-t-il qu’il n’avait pas encore fini sa cigarette. Il se tint alors sur le pas de la porte, puis écrasa le mégot sous la semelle de ses rangers avant de rentrer. Il en profita pour couper Rob Flynn de Machine Head au milieu de son couplet. Machine Head avait toutes les qualités, sauf celle d’être discret dans un hall d’entrée…

Il lui restait maintenant à trouver la salle des professeurs, puis sa salle de cours. Il n’avait encore jamais franchi les portes de l’établissement. Le hall était d’architecture moderne et accueillante. Les étudiants se pressaient plus ou moins pour rejoindre leurs cours, leurs sacs, livres et feuilles volantes à la main, les discussions allant bon train. Quelques têtes se tournèrent quand ils remarquèrent le gars un peu plus vieux qui était entré, un étui à instrument sur le dos et les cheveux teints en rouges.

Dave s’apprêta à s’engager dans un couloir qu’il supposa mener à la salle des professeurs quand il remarqua que manifestement, il n’était pas seul à aller dans cette direction…
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Scotis Tanigawa

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MessageSujet: Re: En territoire nouveau - Private Scotis   En territoire nouveau - Private Scotis Icon_minitimeMer 3 Avr - 22:53

New-York ... Une grande ville pleine de monde, grouillante, comme une pomme qu'on aurait laissée trop longtemps profiter des bienfaits de la biodiversité. Scotis avait du mal à s'y faire. Voilà un an qu'elle habitait ici et elle n'avait pas encore totalement réalisé le fait : elle y vivait. Si elle l'avait décidé, ce n'était pas sans une certaine conviction, en tant que centre cosmopolite de l'art, ancienne capitale de l'Amérique, siège de l'Organisation internationale de la Francophonie et ville ayant vu naitre bon nombre de courants artistiques en son sein, c'était une ville qui avait tout pour plaire à ses yeux et qui l'aiderait à se réaliser en tant que personne. Ce n'était pas pour autant qu'elle n'ait pas eu un brin de nostalgie pour son cher pays natal qu'est la France et son climat frais, mais elle s'y faisait, petit à petit ainsi qu'aux manières extravagantes des Américains et leur franc-parlé. Un léger sourire aux lèvres, elle avançait dans une foule mal assortie. Ici une femme courant presque avec sa fille dans les bras, là un homme d'affaire pressé et là-bas, une bande de jeune cheminait vers leur lieu de scolarité. Personne n'allait avec personne et c'était ça, l'une des beautés de New-York, ces mélanges incongrus qui en font une ville cosmopolite. C'était un peu Paris ici, en plus moderne et surtout, plus haut. Si à Paris les blocs d'appartement étaient tous en longueur et fioritures, ici, ils étaient tout en hauteur et large baie vitrée. Cela ne paraissais pas plus froid pour autant car il n'y avait pas mal de ramdam et d'animation dans les rues, réchauffant l'ambiance. C'était un tout autre univers, un autre lieu, un autre temps et il lui restait encore plein de choses à découvrir sur ce nouvel environnement.

Un léger vent lui fit resserrer sa fine écharpe autour de son cou. Relativement frileuse, elle n'en pouvait plus de ce temps hivernal qui s'éternisait et avait décidé de se couvrir une bonne fois pour toute, même si maintenant qu'on était plus en hiver, cela n'avait plus vraiment de logique. Pour la première fois depuis quelques années, elle avait donc ressortit son armure contre l'hiver : châle, écharpe, bonnet, gant ou mitaine. Tout ce qui pouvait l'empêcher de ressentir les morsures du vent était bon à prendre. Ce n'était pas un mal puisque cela lui permettait d'ajouter de la couleur à ses tenues sombres. Ce jour-là, elle portait donc en plus de son manteau une écharpe rouge sang et des gants noirs, mais aussi son éternel casque rouge et noir qui l'accompagnait partout dès qu'il s'agissait de marcher.

Mal grès elle, son regard fut attiré par une petite fille d'une dizaine d'années qui promenait un minuscule chien crème arborant fièrement un petit collier rose à diamant. Elle sourit et ne put s'empêcher de se demander si la petite avait école ce jour-là, car au vu de l'heure, elle l'aurait plutôt vu au bord d'une école. Puis une dame prit la main de la petite et Scotis songea qu'elle devait y aller, finalement. Ce qui lui rappela soudainement qu'elle aussi, elle y allait, à l'école, mais sans doute pas la même que celle de la fillette. La jeune femme écarta un pan de son long manteau noir et chercha dans l'une de ses poches de pantalon sa montre à gousset. Elle regarda prestement l'heure et constata avec délectation que, comme souvent, elle était en avance. L'objet regagna son premier lieu et elle reprit un pas régulier pour avancer vers l'école. C'était aujourd'hui sa première journée et elle l'attendait avec joie, mais aussi inquiétude. C'était sa première école et ses premières classes. La jeune femme aimait trop les études et avait poussée jusqu'au bout, ce qui lui valait une certaine inexpérience, même si elle avait d'ors et déjà finit ses formations et ses stages. Repensant à cela, elle souffla un bon coup. Cela ne valait pas le coup de stresser inutilement. Il faisait bon, en dépit du froid, elle connaissait vaguement le lieu pour être déjà entré dedans et passer régulièrement devant, elle avait bien préparé ses cours, elle n'avait aucune raison de douter de ses compétences. Mal grès tout, elle glissa sa main dans son sac à bandoulière pour en sortir un carnet en cuir noir sur lequel était peint à l'acrylique blanche quelques motifs hasardeux représentant à fortiori des motifs alchimiques. Un fil marquait une page et la jeune femme ouvrit le calepin à cet endroit précis. Il y avait été collé un emploi du temps et elle vérifia sa journée. Elle n'avait pas à stresser, puisqu'elle ne commençait qu'après le repas du midi. Arrivant en cours d'année scolaire et l'école ayant pris un remplaçant pour l'année, elle avait partagé ses heures avec la remplaçante actuel, ce qui lui faisait un programme peu chargé et lui laissait le temps de s'habituer à l'école. Elle avait tout programmé, de peur de ne pas savoir quoi faire : elle arriverait tranquillement avant la première heure de cours, irait en salle des professeurs faire connaissance avec son nouveau lieu de travail et sans doute ses nouveaux collègues, ensuite elle irait s'installer dans sa salle de classe et aurait tout le temps pour aménager son lieu de travail et re-décorer la chose. Elle avait même prévu des posters, de quoi dynamiser le lieu s'il n'était pas déjà investi.

Scotis souffla lentement, tout de suite rassurée et rangea précautionneusement son carnet dans le sac. Tout allait bien et ça n'était pas près de changer, heureusement pour elle. Soucieuse de calmer ses nerfs avant qu'il ne décide à s'énerver, elle changea la musique qui passait dans son casque, passant de Hugues le bar à quelque chose de plus conventionnel tel qu'Heather Dale. Elle en profita pour re-ajuster son casque sur sa tête et inspira profondément. Pas le moment de stresser, c'était inutile, elle était prête. Et fébrile.

Quelques minutes plus tard, la brunette était devant le bâtiment. Elle s'arrêta et observa la façade. À partir du moment où elle franchirait les portes, elle serait la nouvelle professeure d'art plastique. Cela sentait la cigarette, le parfum et on entendait des rumeurs au loin. Elle retira son casque et le rangea soigneusement sur le dessus de son sac. Maintenant, elle entendait distinctement les conversations des jeunes gens qui se trouvaient autour d'elle. Les sujets étaient divers et variés et elle observait, immobile. Personne ne semblait la voir pour le moment. Elle voyait des gens s'engouffrer dans le hall du bâtiment. Ça y était, il était l'heure pour elle de faire ses premiers pas dans le monde de l'enseignement. La trentenaire était un peu vieille pour commencer, mais qu'importe. Suivant un petit groupe d'élèves, elle entreprit de se mêler à la foule et de rentrer enfin dans l'école.

A l'intérieur, la cohue d'étudiant était encore plus visible. Cahier, feuille ou affaire de cours diverses en main, les étudiants se pressaient mutuellement pour rejoindre leur salle de cours. Ce n'était pas sans lui rappeler ses jeunes années, où elle était comme eux. Mais ce temps était révolu depuis belle lurette et elle faisait partie du corps enseignant. Cela n'empêcha pas un élève de la bousculer mal grès lui. Il s'empressa de s'excuser.

" Ce n'est rien, personne n'est blessé. " déclara-t-elle en le gratifiant d'un sourire.

Scotis le regarda filer et se dit qu'il était temps de tenter de retrouver la salle des professeurs. Elle n'avait vu la pièce que rapidement lors de la visite qu'elle avait effectuée à l'école et n'était pas bien sûr de se rappeler le chemin à emprunter. Plutôt que de demander à un étudiant et pour la forcer à se servir de sa mémoire, elle réfléchit quelques secondes. Ce couloir là-bas de l'autre côté du hall lui semblait correct pour commencer ses investigations et surtout, il y avait peu pour ne pas dire pas d'étudiant. Elle s'avança vers le lieu, quand elle vit quelqu'un la dépasser non sans la regarder. C'était un homme brun au cheveu trop rouge pour que cela ne soit sa couleur naturelle, d'un look résolument musical avec son pull visiblement à l'effigie d'un groupe et surtout, avec un accessoire de choix : une housse à guitare dans le dos. Au vu de son allure global et de son âge, elle décida de l'alpaguer.

" Bonjour. Vous êtes un professeur ? Ou un étudiant peu décidé de quitter les bancs de l'école ? " demanda-t-elle, songeant que sa question était quelque peu idiote et surtout cavalière, il y avait peu de chance que cela soit un élève, mais sait-on jamais. S'il était bien du corps enseignant, il était de bon ton de sympathiser et surtout, de ne pas paraitre asocial. Rien de pire que de faire mauvaise impression. Paraitre sans gêne ne se rangeait pas dans la catégorie " mal vu ", mais était plutôt engageant de son côté, ce qui n'était pas le cas de la non-sociabilité qui se ranger elle du côté du " à ne surtout pas faire ". Ce qui n'empêche pas que cette attitude sans-gêne ne plaisait pas à tous, elle en était bien consciente, mais au vu du style vestimentaire de la personne, elle n'avait pas songée une seule seconde que cela ait pu poser le moindre problème.


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Dave Jackson

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MessageSujet: Re: En territoire nouveau - Private Scotis   En territoire nouveau - Private Scotis Icon_minitimeSam 6 Avr - 14:29

« Vous êtes un professeur ? Ou un étudiant peu décidé de quitter les bancs de l'école ? »

En entendant la voix féminine s’élever à son attention derrière lui, Dave se retourna, pensant à une élève voulant faire une plaisanterie. Non pas qu’il aurait répliqué. Ce n’était pas son genre, sauf si on l’agressait explicitement. Non, il aurait juste cherché du regard celle qui aurait parlé, tout en lançant le regard de tueur dont lui seul avait le secret. Mais il tourna néanmoins la tête, histoire de voir qui lui avait parlé.

Il est vrai qu’avec sa petite taille, il passait facilement pour plus jeune que son âge. Il avait pris l’habitude de lever légèrement les yeux quand il parlait à quelqu’un, mais il devait doublement lever les yeux dans le cas présent. Les semelles compensées de son interlocutrice ajoutaient facilement 5 cm à son mètre 70. Une familiarité certaine émanait d’elle. Il sentait d’elle une douceur et une sérénité qui ne devait pas laisser indifférent… En tous cas, son style lui plaisait. Un style proche du sien, dans l’ensemble : long manteau noir, gants noirs, une écharpe rouge sang. Dave affectionnait davantage les T-shirts et sweats de groupes (ou humoristiques, dépendant de l’humeur du jour), mais bon, des goûts et des couleurs... Un style qui le faisait tout de suite se sentir à l’aise en la présence de cette personne.

Mais ce qui retint le plus l’attention de Dave, ce furent son sourire et ses yeux. Il jugeait beaucoup les personnes sur leur regard. Selon lui, c’était l’une des seules parties d’une personne qui ne mentaient jamais. On pouvait être le meilleur comédien du monde, si les yeux ne suivaient pas, Dave n’y croyait pas. Et des yeux de la femme en face de lui étaient tout simplement… Fascinants. Et son sourire était d’une douceur qu’il n’avait pas vue depuis un bout de temps.

« Reprends-toi, ou tu vas finir par passer pour un con ! » s’ordonna-t-il mentalement.

« Arrête-t-on jamais d’être étudiant ? finit par répondre Dave après moins d’une demi seconde d’hésitation. Il y a toujours à apprendre… Tout ça pour dire oui, je suis professeur. David Jackson, mais appelez-moi Dave. » dit-il en tendant la main. « J’ai l’impression qu’on va au même endroit… Vous joindriez-vous à moi ? » ajouta-t-il en s’effaçant pour lui laisser le passage libre vers l’entrée du couloir. Il avait été élevé par une mère très à cheval sur les bonnes manières, donc pour lui, céder le passage à une collègue féminine tenait plus du réflexe qu’autre chose.

En chemin, il en profita pour faire connaissance avec sa nouvelle collègue. A en juger par ce qu’il voyait, il supposait qu’elle était plus ou moins dans la même situation que lui : nouvelle addition au corps enseignant, dans l’attente de son premier cours, se dirigeant vers leur repaire. Leur oasis de tranquillité, où ils pouvaient décompresser un peu autour d’un café, entre deux rounds à affronter les élèves.

« C’est votre première journée aussi ? Laissez-moi deviner… Prof d’art ? »

Tout en posant sa question, il ne cessait de repenser à ce regard. De quoi l’inspirer, à coup sûr, que ce soit sur son carnet de croquis ou sur le manche de sa guitare…
Spoiler:
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Scotis Tanigawa

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MessageSujet: Re: En territoire nouveau - Private Scotis   En territoire nouveau - Private Scotis Icon_minitimeSam 6 Avr - 16:49

Continuant de marcher, Scotis arriva au niveau de la personne, bien qu'encore légèrement en retrait par rapport à elle. L'homme aux cheveux rouges semblant réfléchir un peu avant de se retourner. Bien sûr, sa réflexion se fit en une poignée de seconde qui était imperceptible, mais suffisante pour se faire sentir. Avait-elle fait une bévue ? Il est vrai qu'elle avait lancé la phrase machinalement et sans avoir réfléchi et après coup, sa phrase était quelque peu blessante. Elle manqua de se mordre la lèvre, mais finalement, l'homme tourna la tête vers elle. La jeune femme sourit en s'arrêtant, histoire de ne pas entrer en collision avec la personne qui avait naturellement ralentit pour l'observer. Ce n'est que maintenant qu'elle était à sa hauteur qu'elle remarqua que son interlocuteur était plus petit qu'elle, chose qui était amplifiée par le port de ses chaussures habituelles, c'est-à-dire des chaussures à semelles compensés. Il faut dire qu'elle ne les lâchait pas souvent. Elle dominait ainsi l'homme et jugea que de ce fait, elle était trop près de lui, car il était obligé de lever la tête. La jeune femme songea qu'il serait mal venu de reculer maintenant pour pallier ce soucis, car si elle le faisait, il pourrait croire qu'elle voulait l'éviter, hors ce n'était pas le propos.

Mal grès cela, il sembla la toiser quelques instants, se demandant sans doute à qui il avait à faire exactement. Elle se retrouva quelque peu gênée, n'aimant pas être le centre d'attention, même si ce n'est que d'une seule personne et pour quelques fractions de seconde. Pour autant, elle n'en perdit pas sa contenance et n'en fit rien paraitre, habitué à refouler son malaise pour ne pas le communiquer aux gens et éviter de donner une fausse image d'elle aux autres. Ce n'était pas qu'elle avait peur de lui ou qu'elle était particulièrement embarrassée ou intimidé par sa présence, c'était plutôt un sentiment d'insécurité. Être au centre de l'attention de quelqu'un était pour elle comme se retrouver nue face à la personne, car elle se savait incapable de se cacher derrière un masque, car elle était incapable de mentir ou de faire mentir son corps pour donner une autre image d'elle. Cependant, la trentenaire put remarquer que tout comme elle, il semblait apprécier les bijoux et notamment les bagues, puisqu'ils en portaient plusieurs aux mains, mais également un collier autour du coup, bien que celui-ci fut hétéroclite puisque les deux pendentifs étaient respectivement une croix latine et une croix de saint pierre, soit un signe de chrétienté et un signe de refus de Jesus et donc, un signe satanique pour beaucoup. Cette seconde de silence lui sembla durer une éternité, elle ne savait plus quoi faire ou quoi dire. S'excuser ? Embrayé sur un sujet de conversation quelconque ? Demander le groupe présent sur son tee-shirt, peut-être. Ou encore demander son chemin vers la salle des professeurs ? Pourtant, ce ne fut pas elle qui brisa le silence, mais bien lui qui finit par prendre la parole.

" Arrête-t-on jamais d'être étudiant ? " demanda-t-il en réponse à sa question. Si cela aurait très bien pu paraitre comme un moyen de fuir la question, ce trait d'esprit mit en confiance Scotis qui se détendit instinctivement. C'était une rhétorique, mais elle avait pourtant dans son esprit un bon nombre de réponse plus ou moins faites qui lui venaient en tête et qui aurait pu correspondre, mais ce n'était pas le lieu pour partir sur une discussion philosophique, ni le moment puisque l'inconnu aux cheveux rouges n'en avait pas fini avec sa phrase.

" Il y a toujours à apprendre ... Tout ça pour dire oui, je suis professeur. David Jackson, mais appelez-moi Dave. " continua donc le dénommé David en apportant un début de réponse à la question qu'il avait lui-même posé. C'était un nom qui sonnait résolument anglais et qui était chic. En fait, ça lui allait très bien, il faut dire que pour un professeur, il avait un style propre et pourtant, pas aguichant ou provocateur, ce qui revenait à lui donner un charme certain et bien à lui. Il tendit la main vers elle. La jeune femme bascula rapidement son sac à bandoulière sur le côté de sa hanche afin de pouvoir avancer son autre main tout en restant libre de ses mouvements. Elle lui serra alors la main, serrant un peu pour montrer qu'elle n'était pas une frêle chose qui avait besoin d'être défendu, mais pas trop pour ne pas faire mal à l'homme en face d'elle ou pour passer pour une femme trop sûre d'elle. Ce premier contact était déterminant, elle n'avait pas eu assez de tact dans sa manière de l'aborder, ce n'était pas le moment de faire mauvais genre en serrant trop fort ou pas assez. Les salutations étaient rituelles, codifiés depuis des milliards d'années et les premières impressions étaient très importantes, pour les anciennes générations comme pour les nouvelles. Elle était ravie d'avoir enfin face à elle l'un de ses collègues qui dans les mois ou années qui suivront serait à ses côtés. De plus, il semblait avoir de l'esprit et être quelqu'un de charmant, bien qu'on était pas obligé de faire ami-ami avec ses collègues de travail, c'était toujours beaucoup plus agréable et elle espérait déjà pouvoir en apprendre plus sur lui et pourquoi pas, le connaitre en dehors des heures de travail.

" Je suis également professeure, Scotis Tanigawa. Je suis ravie de faire votre connaissance, cher collègue. " se présenta-t-elle en s'inclinant légèrement, en signe de respect, bien qu'elle se redressa rapidement en lâchant la main de son nouveau collègue.

" J’ai l’impression qu’on va au même endroit … Vous joindriez-vous à moi ? " ajouta-t-il en s'écartant quelque peu du chemin que formait le couloir. Scotis s'avança de deux pas pour se retrouver à la hauteur de Dave.

" Je pense également que nous allons tous les deux vers la salle destinée à notre office et où nos élèves ne vont pas. Je ne suis pas sûre de la position exact de la dite-pièce cependant, je ne suis venue qu'une seule fois et je dois dire que ma hantise est que ma mémoire me fasse défaut. Si nous sommes tous les deux là, je suppose qu'elle n'est pas telle que je me l'imagine, mais il est toujours plus agréable de ne pas marcher seule et de pouvoir converser. " répondit-elle joyeusement et pleine d'entrain. C'était certes une invitation des plus banals et qui tenait plus de la politesse que d'une réelle invitation, mais accompagné à l'effacement du professeur pour la laisser passer, cela la rendait confiante en leur futur relation qui serait, du moins elle l'espérait, bonne.

Scotis ne le doubla pas et resta à sa hauteur, pendant qu'ils s'avancèrent dans le couloir, côté à côte. Elle songea que c'était le moment de poursuivre la conversation. Au vu de sa guitare dans son dos, peut-être lui demander s'il était bien prof de musique ? Ou alors lui demander ses styles musicaux. Ou peut-être demander si cela faisait longtemps qu'il enseignait ici.

" C'est votre première journée aussi ? Laissez-moi deviner ... Prof d'art ? " demanda-t-il, encore une fois, c'était lui qui avait pris les devants. Décidément, Scotis n'était pas bien vive sur le coup. En tout cas, elle avait sa réponse quant à la durée de son enseignement au sein de l'école : il était nouveau, tout comme elle. Ainsi, elle ne serait pas la seule à devoir s'intégrer au corps enseignant déjà en place. C'était en soi un soulagement, même si cela ne changeait pas vraiment la donne.

" Oui, c'est également ma première journée. Je suis un peu nerveuse, je ne sais pas si cela se ressent. C'est la première fois que j'aurais réellement une classe, je sors des études. Je suis bien professeure d'art, beau sens de l'observation ! Je suis professeur d'Arts Plastiques, exactement. Et vous ? À en juger par votre housse dans votre dos, je dirais bien professeur de musique, non ? " lança-t-elle pour continuer la discussion.

" Oh ! J'oubliais presque, vous pouvez me tutoyer si vous le souhaitez. " lança-t-elle se rappelant soudainement qu'ils se vouvoyaient jusque là.


Dernière édition par Scotis Tanigawa le Mer 10 Avr - 5:01, édité 1 fois
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Dave Jackson

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MessageSujet: Re: En territoire nouveau - Private Scotis   En territoire nouveau - Private Scotis Icon_minitimeMar 9 Avr - 13:43


Son interlocutrice lui serra la main, pas trop fort pour sembler autoritaire, ni trop délicatement pour paraitre timide. Une personne pleine d’assurance et sûre d’elle, des qualités toujours appréciables. « Ravi de vous connaitre, Scotis. » Un nom qui sortait de l’ordinaire, à n’en pas douter. Mais qui sonnait bien… Elle accepta de marcher à ses côtés jusqu’à la salle des professeurs. Il sentait que leur premier contact se déroulait bien. Chacun se sentait en confiance avec l’autre.

Il remarqua avec quelle élégance et délicatesse elle s’exprimait, pendant qu’ils remontaient le couloir côte à côte. Scotis avait tout d’une femme de très grande culture et d’une éducation sans failles. Deux qualités qui, selon Dave, se faisaient de plus en plus rares chez les personnes qu’il côtoyait. Selon lui, les bonnes manières se perdaient à une cadence tout simplement effrayante, remplacée par une vulgarité tant ancrée dans les mœurs qu’elle faisait passer certaines personnes pour rétrogrades sur la simple base qu’ils suivaient un code de bonne conduite édicté depuis des années.

" Oui, c'est également ma première journée. Je suis un peu nerveuse, je ne sais pas si cela se ressent. C'est la première fois que j'aurai réellement une classe, je sors des études. Je suis bien professeur d'art, beau sens de l'observation ! Je suis professeur d'Arts Plastiques, exactement. Et vous ? À en juger par votre housse dans votre dos, je dirais bien professeur de musique, non ? "

En apprenant que Scotis était nouvelle dans la profession, Dave se sentait poussé à la rassurer. Le premier passage devant sa première classe relevait souvent du souvenir qui ne vous quittait jamais. Dave se souvenait encore du sien : au départ, ses élèves l’avaient pris pour un surveillant. C’est uniquement quand il avait sorti ses papiers et commencé à écrire au tableau, puis avait prononcé ses premières phrases de cours d’un ton n’appelant aucune réplique qu’il avait réussi à asseoir son autorité comme professeur. Mais une fois établi le contact avec les élèves, en général et d’après son expérience, la tension retombait vite…

« J’ai déjà eu quelques classes dans le passé, à Baltimore. C’est tout à fait normal de se sentir un peu nerveux devant sa première classe, mais si vous restez vous-même et que vous ne vous laissez pas déborder, tout ira bien, et ça ira encore mieux si vous avez la chance d’avoir une classe coopérative... »

Dave marqua une pause, puis reprit, en réponse à la remarque de Scotis sur son sens de l’observation : « Et je n’ai que peu de mérite, pour tout dire. Cette école enseigne 4 disciplines principales. Vous n’avez pas d’appareil photo, et peu d’instruments de qualité professionnelle peuvent se transporter sans risque dans un sac à main, ne laissant que les arts plastiques ou dramatiques. Là, je dois avouer, j’y suis allé un peu au hasard… »

Dave marqua une pause, le temps de laisser passer en sens inverse un professeur venant en sens inverse (qui ne manqua pas de jeter un œil aux cheveux de Dave), et avant d’avoir pu répondre à la question posée par Scotis, celle-ci embraya sur un point très pertinent :

" Oh ! J'oubliais presque, vous pouvez me tutoyer si vous le souhaitez. "

« Comme tu veux, sachant que la même chose est valable pour toi, répondit Dave, se fendant d’un de ses rares sourires. Et tu supposes bien, je suis effectivement professeur de musique. Mais j’ai aussi quelques cours en remplacement d’une professeure de dessin, en congé maternité. Dès son retour, ces heures vont sauter de mon emploi du temps. Parlant de quoi… »dit-il en consultant sa montre. « Mon premier cours n’est que dans une heure vingt. Si je te propose un café en salle des profs, qu’est-ce que tu me réponds ? Ensuite, il faudra juste que j’accorde mon bébé avant d’aller voir mes premiers élèves. »

Tout en conversant, ils étaient arrivés presque à hauteur de la salle des professeurs, et là encore, Dave s’écarta en retenant la porte pour laisser passer Scotis.
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MessageSujet: Re: En territoire nouveau - Private Scotis   En territoire nouveau - Private Scotis Icon_minitimeMer 10 Avr - 4:58

Ils continuaient à marcher dans ce couloir de l’École des Arts, en route vers la salle des professeurs. Étrangement, il n'y avait vraiment aucun élève dans ce couloir, cela changeait de l'animation présente dans le hall et devant l'école. Peut-être n'y avait-il pas de classe dans cette embranchement. Ils étaient comme coupé du monde, comme dans un monde alternatif. Scotis sourit à cette pensée et fut tenter de fermer les yeux pour profiter de l'ambiance silencieuse rythmé par le bruit de leur pas. Étrangement, c'est elle qui marquait le plus, il faut dire que les semelles n'aidaient pas à avoir un pas de ballerine et puis, elle n'était pas du genre à se faire discrète dans ce genre de situation, ce qui n'aidait pas vraiment à la délicatesse. Cependant, elle ne ferma pas les yeux, elle ne souhaitait pas finir par tomber sur quelque chose qui la ferait chuter. Ce serait idiot et tellement gênant de tomber devant un collègue, nouveau de surcroit. Quoi que ça serait drôle de son propre point de vue tellement cela serait incongrus. Derrière eux, dans le hall, les élèves finissaient de s'agiter, il faut dire que les cours commençaient dans dix minutes et que les trois quarts des élèves arrivaient déjà en cours. Il ne restait que les retardataires, soit pas grand monde.

Elle regarda Dave, il était songeur, mais gardait tout de même un air songeur. A quoi pensait-il ?

" J’ai déjà eu quelques classes dans le passé, à Baltimore. C’est tout à fait normal de se sentir un peu nerveux devant sa première classe, mais si vous restez vous-même et que vous ne vous laissez pas déborder, tout ira bien, et ça ira encore mieux si vous avez la chance d’avoir une classe coopérative ... " répondit-il alors. Pas de quoi se laisser aller au stress, donc. Il confirmait son idée première. Cela ne l'empêcherait pas d'y rester sujette, c'était une anxieuse de nature, mais cela la fit souffler et lui laissait quelques minutes de répit avant qu'elle n'y repense. Machinalement, elle baissa la tête et remit ses bagues en place, une à une, un vieux tic qu'elle avait. Ses bagues n'avaient pas bouger d'un seul millimètre, mais pourtant ça la rassurait de se triturer ainsi les doigts. Inconsciemment, cela lui permettait de se remettre les idées en place.

" Et je n’ai que peu de mérite, pour tout dire. Cette école enseigne 4 disciplines principales. Vous n’avez pas d’appareil photo, et peu d’instruments de qualité professionnelle peuvent se transporter sans risque dans un sac à main, ne laissant que les arts plastiques ou dramatiques. Là, je dois avouer, j’y suis allé un peu au hasard … " embrailla-t-il pendant qu'elle lâcha un petit rire étouffée que seul son partenaire de discussion pourrait entendre si jamais il prêtée attention à elle. Non pas que la situation ou la réponse ne fut comique, c'était juste que c'était tellement logique, en effet. Pourtant, elle aurait pu être professeure d'art dramatique, mais elle aurait été lamentable au vu de sa capacité à mentir, même quand tout le monde sait. Scotis n'était pas une femme à faire dans le théâtrale, même si elle aime aller à des spectacles.

" En effet, ça tombe sous le sens. Cependant, je vous démens sur le fait que mon sac soit un sac à main, il a une plus grosse contenance et me sert d'annexe à ma maison. Vous seriez étonné de tout ce dont je suis capable d'y glisser. Pour revenir à notre sujet de discussion, l'école met à disposition dans les salles tout le matériel nécessaire, je n'ai donc pas à ramener carton à dessin et autre matériel encombrant. Cela ne m'empêche pas de ramener mon propre et fidèle matériel, dont mon ordinateur qui ne me quitte que peu, mais il est dans une grosse pochette de transport. " expliqua-t-elle pour rassurer l'homme et lui assurer que non, sa réponse n'était pas risible et que ce n'était pas lui la cause de son rire.

Une troisième personne apparut dans le couloir, en sens inverse. Tel un seul homme, les deux compagnons de routes s'écartèrent du milieu du couloir pour le laisser passer. La jeune femme ne put s'empêcher de remarquer que celui qui les croisa avait regardé longuement les cheveux de Dave. Décidément, il n'y avait pas qu'elle qui était interpellé par leur couleur inhabituel. Il était vrai que dans le monde de l'enseignement ceux-ci étaient surprenant. Même en dehors de ce monde, elle n'était pas sûre d'avoir jamais vu une telle couleur. C'était un rouge doux et qui bien que non naturel, n'allait pas dans des penchants surnaturel comme certains punks ou personne provocante arrivaient.

" Oh ! J'oubliais presque, vous pouvez me tutoyer si vous le souhaitez. " lança-t-elle se rappelant soudainement qu'ils se vouvoyaient jusque là.

" Comme tu veux, sachant que la même chose est valable pour toi, répondit Dave, se fendant d’un de ses rares sourires. Et tu supposes bien, je suis effectivement professeur de musique. Mais j’ai aussi quelques cours en remplacement d’une professeure de dessin, en congé maternité. Dès son retour, ces heures vont sauter de mon emploi du temps. Parlant de quoi … " dit-il en regardant sa montre. " Mon premier cours n’est que dans une heure vingt. Si je te propose un café en salle des profs, qu’est-ce que tu me réponds ? Ensuite, il faudra juste que j’accorde mon bébé avant d’aller voir mes premiers élèves. "

Scotis était un peu surprise, il lui avait fait voir un magnifique sourire, le premier depuis leur rencontre. Il faut dire qu'elle ne l'attendait pas, il n'avait pas l'air d'un homme à sourire alors elle n'attendait pas de le voir sourire de si tôt. La trentenaire fut heureuse de voir que ses suppositions étaient vraies, il était bien professeur de musique, visiblement en plus d'être guitariste ou bassiste. Il lui proposait même un café, c'était charmant de sa part.

" Je ne suis pas contre, en effet, merci beaucoup à toi. Je vais donc te répondre un franc oui. Concernant ton bébé, je pense que tu ne cherches pas à faire chanter un nourrisson, de toute façon, je vois mal comment tu pourrais le transporter dans un tel objet, je suppose que tu parles de ta guitare, à moins que ce ne soit une basse ? Enfin, dans tous les cas, oui, il vaut mieux l'accorder et ce n'est pas moi qui irait t'en empêcher. " répondit-elle, naturelle et souriante, comme depuis le début de leur conversation, de toute façon. Il lui faisait décrocher un sourire franc et sincère qui n'avait pas une once de gêne, mal grès le fait qu'il venait juste de se rencontrer. Elle était étrangement à l'aise. Peut-être est-ce le fait qu'ils aient des similitudes dans leur style vestimentaire ? Ou juste son franc parlé qui était agréable dans un monde où les réponses franches étaient rare. Ils arrivaient enfin au niveau de la salle des professeurs et Scotis fut rassurée de voir qu'elle n'avait pas oublié son emplacement au final. Encore quelques jours et elle la retrouverait sans un doute. Le jeune homme ouvrit la porte et la teint devant elle, en réponse elle pencha légèrement la tête en le gratifiant d'un " merci ", puis elle entra dans la salle des professeurs, en se retournant un peu pour regarder Dave tout en s'écartant du pas de la porte.

[Je m'en vais filer écrire la suite dans la dites Salle des Professeurs, je le poste dès que je peux, je te laisse m'y rejoindre.]
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