Le temps passe, ici comme ailleurs.

La neige tombait doucement au sol d'une façon fantomatique. Comme il n'y avait pas de vent, tout cela semblait irréel. Tout droit sorti d'un rêve. Dans le parc, les arbres étaient dépourvus de feuille et la fine neige recouvrait les branches sombres. Le silence était flagrant. Au moins, on entendait à peine les klaxons des voitures, les voix des piétons enjoués, toute cette symphonie habituelle n'existait plus là où Hunter était. Ou alors, il ne voulait simplement pas la voir exister. Dans le parc, il s'était rendu au lac. Ce magnifique lac maintenant gelé. Malgré tout, à quelques endroits, l'eau coulait encore parfaitement. On pouvait donc entendre le ruissellement de celle-ci, ainsi que les craquements parfois effrayant de la glace qui cédait sous le temps doux de février. Hunter aimait la sensation qu'il avait lorsqu'il était assis sur le bord du pont qui passait au dessus de ce lac. En fait, le pont était en bois. Une belle petite passerelle. Hunter passait souvent par dessus de la clôture pour s'asseoir sur le mince bout qui assurait la sécurité... Les jambes pendaient alors dans le vide, et le jeune homme se laissait complètement divaguer, se perdre dans ses pensées. Fixant le paysage avec envie. Perdu dans ce silence sans fin, il n'entendit pas les pas venir à lui. Il n'était plus de ce monde. Il n'était qu'une statue au milieu d'un parc.

Une légère vibration sur le pont se fit sentir. Ça prit quelques secondes avant que le jeune homme comprenne qu'il s'agissait de quelqu'un qui venait. Et encore quelques secondes avant qu'il tourne un peu la tête pour regarder de qui il s'agissait. En portant son regard derrière lui, il y vit une jeune femme, des beaux cheveux blonds bouclés. Il reporta son regard vers le lac, se disant qu'elle serait simplement de passage. Comme tous les autres passants. Mais non. Cette personne resta. Alors le jeune homme se força à lui sourire un peu.
-La vue est belle n'est-ce pas?
Il devait faire la conversation. Cessez de s'isoler. Alors quand il le pouvait, il tentait de faire un contact. Parler au gens. Si ce ne serait que de lui, il resterait toujours dans sa tête. Là, il y était bien. Il pouvait penser à ce qu'il voulait, sans qu'on se moque de lui.

[Désolé, pas plus d'inspi... En plus j'ai un mal de tête! >.<]

Oooohhh, lui je l'aime trop *o* C'est la plus belle mentalité du moooondee xD

Maley s'arrêta finalement. Elle n'aimait pas trop déranger, probablement parce qu'elle avait été élevé en respectant l'espace vital des gens, surtout de ceux qu'elle ne connaissait pas vraiment. Le vent se calme et ses boucles reprirent un position normale lorsque le jeune homme remarqua sa présence. Il était mignon, comme plusieurs, mais semblait surtout calme, timide, à part. Comme la Maley qu'elle était en extérieur. "La vue est belle n'est-ce pas? " Elle appréciait son sourire et lui en rendit un. Elle s'appuya doucement contre la rampe, espérant qu'elle ne lui tapait pas sur les nerfs. Certains préféraient la solitude plutôt que de discuter avec de pur inconnus. Elle porta son regard sur le lac, qu'on voyait très bien. Elle observait l'eau qui coulait doucement à quelques endroits. Ce lac était vivant, même lorsque la neige et la glace le recouvrait.

« Effectivement. », déclara t'elle.

Elle baissa les yeux vers le jeune homme, dont les jambes pendaient toujours dans le vide. Il était silencieux, ce qui plut bien à la jeune femme. Manquait plus qu'il lui demandait de se jeter en bas du pont et elle le ferait, elle le sentait. Elle leva la tête vers le ciel, quelques flocons tombant sur son visage. Pour animer un peu cette calme discussion, elle demanda:

« Viens-tu souvent ici? »

Le calme s'éternisait. Comme s'il ne voulait jamais mourir. On était bien. On le redit encore et encore. La vie poursuit son chemin. Tant de souvenirs oubliés, tant de belles promesses détruites. On y pense plus. Parfois, on a du remords. Puis on y pense plus. Les pensées vont ainsi. Comme la neige qui tombe dans le parc. Un flocon virevolte, se pose au sol. Ici, deux choix s'offre à lui. Fondre à jamais ou se faire oublier par la nouvelle couche de neige qui se forme au dessus de lui. La demoiselle avait répondu depuis bien longtemps. Confirmant les pensées du jeune homme. Il senti la présence de celle-ci s'approcher. Elle s'était avancer vers la rampe pour s'y accoter. Enfin, elle posa une question. Venait-il souvent ici? Il pourrait lui répondre qu'il venait tous les jours. Qu'il venait pour se vider la tête, pour se calmer, pour s'inspirer. Il pourrait lui répondre que cette passerelle était son lieu sacré. Qu'il y venait aussi souvent qu'il en avait besoin... Mais il craignait que cette réponse lui donne un droit terrible. Celui de juger. Pourtant, il avait envie de partager cette passion qu'il avait pour la beauté des lieux. Seulement, il ne le pouvait pas vraiment sans prendre de risque. Peut-être qu'en lui disant de telle chose, elle fuirait.
-Dans le parc? Oui, souvent. Ça me permet de relaxer après mes journées.
Et voilà. Tout bon citoyen de la grande ville de New-York comprendrait et accepterait cette idée. Il tourna un peu la tête afin de la regarder et planta son regard sur elle avant de sourire quelque peu. Un sourire incertain.
-Et toi?

Le silence régnait encore alors que Maley posa le menton sur ses mains, une position guère séduisante. Mais elle était bien, "relax". "Dans le parc? Oui, souvent. Ça me permet de relaxer après mes journées." Elle hocha la tête, bien sur si on pouvait appeler cela ainsi. C'était vrai que ce parc était apaisant. Sans aucune raison, elle s'y sentait bien. Libre. Loin de tout ces gens qui pourraient lui faire du mal. "Et toi?", avait t'il demandé depuis un moment.

« Non. À vrai dire, je viens tout juste d'arriver par ici. Je vis à New-York depuis environ un an mais j'ai intégré le quartier qu'il y a deux semaines environ. » Elle se tut, son regard toujours posé sur le décor. « Mais j'ai l'intention de revenir souvent. »

Elle releva la tête et reprit une position plus droite. Cet endroit était magnifique. Elle jeta un regard vers le jeune homme, pour vérifier si elle ne le dérangeais pas. La plupart des gens étaient expressifs: elle le voyait dans leur yeux, dans leur mimique. Finalement, elle demanda:

« Ai-je le droit de connaître ton nom? »

La jeune femme lui répondit qu'elle ne venait pas souvent. Qu'elle avait intégrer le quartier depuis peu. Hunter écouta ce qu'elle dit. Puis elle ajouta qu'elle tacherait d'y venir plus souvent... À ce commentaire, Hunter se demanda si cela avait un rapport avec lui. Comme il disait qu'il venait souvent ici, peut-être qu'elle voulait y revenir pour le recroiser? Faire plus ample connaissance avec lui? Non. Il devait simplement se faire des idées. Qui voulait réellement être ami avec lui? Sans doute pas une si jolie demoiselle comme elle. Mais elle était nouvelle dans le coin... Peut-être se cherchait-elle des amis? Non. Mieux vaut ne pas se faire d'idée. Le silence recommença à se faire entendre. La voix de la blonde brisa le tout une fois de plus. Elle lui demandait le droit de savoir son nom.
-Hunter. Et toi?
Il en avait tellement entendu à propos de son nom. Des plaisanteries. Il s'attendait alors à recevoir encore quelques unes de ces plaisanteries. Mais à vrai dire, ça ne lui dérangeait plus depuis bien longtemps maintenant.

[À chaque fois que j'ai une mini panne d'inspiration, je regarde tes deux gifs avec Stills et Scott en analysant leurs mouvements xDDD]

Elle s'appelait Maley. Un mélange de deux noms. Il devait sûrement avoir été choisi avec soin. Hunter lui, bien que son nom signifiait "chasseur", n'avait pas de signification exacte. C'était un nom comme un autre, que ses parents aimaient bien. Du moins, de ce qu'il savait, c'était cette version... Un court silence se créa de nouveau, s'harmonisant parfaitement avec l'atmosphère. Comme un arrêt dans le temps. Oui, c'était ça. Tout s'était arrêté. Même la neige. Les flocons ne tombaient plus. Enfin, elle demanda s'il était à l'école des Arts. Il répondit du tac au tac, devenant un peu alaise avec la conversation. C'était rare. À l'habitude, ça prenait du temps.
-Oui, j'y suis! J'étudies en littérature et écriture.. Et toi?
Il remarqua son erreur. Nommer sa matière. Ce n'était pas une matière courante. Et dans la société d'aujourd'hui, il était important d'être un mouton qui suivait la masse. Être différent menait à la haine et au jugement. Il soupira légèrement, espérant qu'à ce moment, Maley n'avait pas écouté, ou qu'alors, elle n'y aurait pas prêté attention. Il reposa son regard sur le lac. On put entendre un genre de bruit sourd. La glace craquait toujours et encore. Ça en était presque épeurant.

Maley était en Art plastique. C'était un peu moins côtoyer, mais cette matière passait encore. La littérature, l'écriture, on en entendait jamais parler. Tant pis, il faut croire que c'était son destin, de rester dans l'ombre. Dans la voix de la jeune femme, il avait cru décelé une pointe de douleur, mais il ne s'y attarda pas. Pourquoi aurait-elle souffert du choix de Hunter concernant son avenir? Il devait se faire des idées. Un autre silence se crée. Ces silences n'avaient rien de troublant, rien qui ne pouvait le rendre mal alaise. Il aimait les silences. La demoiselle, comme si elle avait lu dans ses pensées, déclara que la différence c'était bien. Pas toujours. Parfois, c'était ce qui mettait votre vie de côté. Loin de la civilisation.Le jugement des gens étaient leur première valeur.Elle y était gravée depuis l'enfance. Et pourtant, la vie devait être autrement. Fondé sur autre chose qu'un jugement erroné. Il la regarda subtilement. Du coin de l'oeil. Et enfin, elle déclara autre chose. Qu'il était sans doute doué. Mais que personne n'était capable de voir son talent. À ce moment, il tourna complètement la tête, la regardant droit dans les yeux un instant. Faisait-elle une mauvaise blague? Essayait-elle de l'amadoué pour mieux s'en moquer après? Il lui semblait, par les apparences, qu'elle n'était pas ainsi. Voyez à quel point l'apparence compte. On se fit sur les gens à partir de leurs physiques, de leurs manières d'être. Troublant.
-J'imagine...
Il n'ajouta rien, continuant de fixer la demoiselle, perplexe. Il fronça un peu les sourcils, soupira et secoua un peu la tête avant de reporter son regard au loin.
-En fait, je n'en sais rien. Mes notes en disent long sur mon talent, mais je ne reçois aucun commentaire. Mise à part ceux du prof. Mais ça fait longtemps que je ne m'en fais plus. Je n'écris pas pour faire plaisir aux autres. J'écris pour moi. Si ça ne me plait pas, je le modifie et ça se termine là.
Il réfléchit encore un peu.
-Le jugement des autres ne m'affectent pas.
C'était assez ironique. Sur certaines choses, il était complètement terrifié par les pensées des autres, tandis que certaines autres choses, il s'en fichait.
-Qu'est-ce qui t'as poussé à aller en Art plastique?
Lui, il avait ses raisons d'être en écriture. Oui, surtout la passion, mais d'autres raisons plus banales aussi.

Une hésitation dans la voix de la demoiselle rendit le jeune homme encore plus attentif. Elle semblait hésiter parler de ses parents... Il ne posa cependant pas plus de questions. Chacun avait droit à sa vie privée. Elle lui dit s'être installé avec un jeune homme qui lui fit découvrir les arts. Hunter sourit. Lui, n'avait jamais eu besoin de qui que ce soit pour se rendre compte de sa passion. Ce n'était pas mal en soit, mais pour lui, ça avait toujours été ainsi. Écrire, écrire et écrire encore. À l'école secondaire, il lui arrivait souvent de dormir en classe parce que la veille, il avait écrit jusqu'aux petites heures du matin. Bien sûr, avec le temps, il avait apprit à gérer son temps et comprendre qu'un jour ou l'autre, il fallait aller dormir, manger et faire toutes ces choses qui permettaient de vivre. Oui, l'écriture, la lecture, tout ça, il ne mangeait au petit déjeuné. Matin, midi et soir! La demoiselle continua de parler. Elle avait l'impression d'être une autre. Elle s'était couvert une autre personnalité. Celle qu'elle n'avait jamais été avant... Oui, Hunter comprenait. Lui-même, lorsqu'il écrivait, était vrai. Il n'avait pas à se cacher derrière un quelconque masque. C'était lui, pur et entièrement lui. D'une certaine façon, Hunter avait commencé à écrire pour son père. Ça avait été l'élément déclencheur. C'était à cause de son parent, qui était parti à la guerre. Sa mère avait été longuement troublé. Lorsqu'à 4 ans, il parlait d'une façon si profonde de la mort et de la guerre... Bien sûr, son père n'était pas mort, mais à cet âge là, qu'est-ce qui est vrai ou faux? Dès la première année du primaire, lorsqu'il apprit à écriture, il se prit d'une étrange passion et écrivit ses premiers textes au milieu de l'année. Tous des textes qui parlaient de guerre, d'arme, de sang. Puis enfin, de paix. Il espérait au plus profond de son être, que tout cela cesse, que son père revienne enfin. Sans qu'il ne s'en rende compte, un long silence s'était installé entre eux. Il était dans ses pensées. Peut-être avaient-ils en fin de compte, quelques points en commun. Finalement, espérant changer de sujet, il demanda;
-Connais-tu beaucoup de gens à l'école? Ou tu n'as pas encore vraiment eu le temps?

La jeune femme répondit qu'il était presque le seul avait qui elle avait parlé. C'était pareille pour lui. Il n'avait parlé qu'à cette jolie demoiselle pour le moment. Mais dans les temps à venir, il ferait des efforts pour rencontrer de nouvelles personnes. Une nouvelle ville voulait toujours dire une nouvelle vie. C'était le moment de quitter ses anciennes manies et d'apprendre à s'ouvrir davantage. Le jeune homme soupira légèrement, se redressa, s'accrocha à la rampe avant de se hisser agilement du côté de la demoiselle. Ce n'était pas la première fois qu'il faisait ça et cela paraissait. Cependant, il ne passa pas complètement de l'autre côté. Il s'assit sur le rampe, toujours dos à la demoiselle et face au paysage. Un sourire chaleureux aux lèvres, il lui tendit la main et la regarda un moment.
-Tu montes?
Question d'être au même niveau cette fois. Il n'avait pas envie d'être de l'autre côté, en sécurité derrière la barrière. Mais il n'avait plus envie non plus d'être quelques plusieurs centimètres plus bas qu'elle. Il n'aimait pas le sentiment de sécurité. Pour lui, c'était un manque de liberté. Ainsi, assis sur la rampe, les pieds dans le vide, il se sentait libre. Il pouvait sentir davantage le vent, l'air frais. C'était psychologique bien sûr, mais 100 fois plus agréable.

La demoiselle lui saisit la main et grimpa à la même hauteur que Hunter. À ce moment, la neige recommença à tomber. Le jeune homme sourit un peu timidement et baissa la tête en remarquant l'attention de Maley sur lui. Il remarqua aussi sa beauté. Simple et pure. Le jeune homme remarqua que la jeune femme frissonna légèrement. En l'observant un peu du coin de l'oeil, il remarqua qu'elle n'était pas habillé pour les conditions. Le temps était doux, lui ne portait pas grand chose non plus. Seulement, il venait du Canada, le pays de la neige et du froid... Donc un temps aussi doux ne l'atteignait absolument pas. Est-ce qu'il était ici depuis longtemps? Le jeune homme posa son regard sur la demoiselle. Cette fois, d'une façon constante.
-Oui, ça fait peut-être un ou deux ans... Mais je suis entré dans l'école il y a à peine une semaine. Je viens du Canada en fait.
Le canada lui manquait terriblement. New-York était une belle ville mais elle n'était pas faite pour lui. Il voulait revoir sa famille au complet, son père en parti... Il poussa un léger soupir à cette idée.

La demoiselle lui dit qu'elle venait de Vancouver. Une originaire du Canada elle aussi? Un sourire se glissa lentement à ses lèvres. Enfin quelqu'un qui le comprendrait lorsqu'il parlerait de son pays. Quelqu'un avec qui il avait des points communs.
-Je viens d'Edmonton.
Ce n'était pas la porte d'à côté, mais tous les deux venaient de l'Ouest canadien.
-Est-ce que je peux me permettre de te demander pourquoi tu as quitter Vancouver?
Il tourna la tête vers elle afin de la regarder dans les yeux. Il verrait assez rapidement si la belle jeune femme avait envie de parler de cela ou si elle préférait ignorer son passé. La plupart du temps, les gens cachaient cette facette de leurs vies. C'était compréhensif, d'une certaine manière, puisque cela permettait à celui qui écoutait, de remonter aux sources. C'était quelque chose de très personnelle...

[Désolé, pas plus d'inspi! Vas rép au RP de Silas! XDD ]

UP?

[Désolé, désolé. J'arrive plus à RP, zéro inspi]
Hunter finit par lui répondre qu'il venait d'Edmonton. C'était un peu plus loin que prévu, mais au moins, ils étaient dans le même pays et dans des provinces voisines. Elle eu un petit sourire. "Est-ce que je peux me permettre de te demander pourquoi tu as quitter Vancouver?" Maley resta longtemps silencieuse. Alors qu'elle y avait penser tout le long de leur conversation, elle n'arrivait à présent plus à s'expliquer. Elle fixa les flocons qui continuaient de tomber doucement, puis déclara:

« La fille parfaite a déplut ses chers parents. Alors, ils l'ont réprimandé. Alors la fille parfaite est parti. »

Bien évidemment, la fille parfaite, c'était elle. Elle n'avait jamais été "parfaite" seulement ses parents avaient toujours fait en sorte qu'elle le soit. Elle resta silencieuse ensuite. Elle n'avait pas vraiment envie de parler de ses parents, de son ancienne vie. Seulement si elle pouvait tout oublier et repartir à zéro...

[Aha! Correcte! ;) ]

Un léger froid s'installa. La demoiselle désirait surement pas en parler. Cependant, elle parla à la troisième personne, comme si c'était une vieille histoire qu'elle voulait oublier. Que tout ça était du passé. Elle avait déplu à ses parents. Hunter lui n'avait pas déplu à son père, mais il n'avait pas non plus attiré son attention. Pas assez pour que celui-ci reste au canada en tout cas. Il n'aimait pas sa vie ici. Il était toujours seul à digérer des souvenirs qui revenaient et ne repartaient jamais réellement. Le jeune homme soupira et se contenta de fixer l'horizon. Encore et toujours. Dans le plus silencieux des silences. Finalement, le regard ancré sur les flocons tombant lentement au sol, il déclara simplement:
-Je devrais y aller. J'ai des trucs à faire.
Il tourna un peu la tête vers la demoiselle et la toisa de son regard vert avant de sourire gentiment.
-Merci de m'avoir tenu compagnie. On va se revoir à l'école j'imagine!
Il passa donc ses jambes de l'autre côté de la passerelle, en sécurité, puis se laissa glisser au sol solidement sur ses pieds. Enfin, sans se retourner, il quitta les lieux.

OUT? J'ai plus d'inspi pour ce RP! XD